M. Michel Hunault interroge Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur l'action des OCAM sur la santé visuelle et la filière optique française. Certaines d'entre elles ont mis en place des plateformes de gestion visant à générer des partenariats avec des professionnels de santé selon un cahier des charges très strict en termes qualitatifs et quantitatifs. Si cet objectif est louable, dans la pratique, ce système s'accompagne par une pratique de certaines complémentaires santé et mutuelles qui instaurent des tarifications restreintes de remboursement. Cette politique oriente les consommateurs vers le bas de gamme, ne leur proposant aucune alternative et aucune possibilité de choisir un produit bénéficiant d'avancées technologiques, notamment de la filière lunetière français. Les opticiens sont responsables du bien voir des clients et ne peuvent être réduit au rôle de simples vendeurs. C'est ce vers quoi la profession se dirige. Il ne faudrait pas que le prix se fasse au détriment de la qualité de service et des produits. Il lui demande de lui indiquer si le Gouvernement serait prêt à favoriser la négociation d'une convention tripartite conciliant l'exigence de qualité et de prix attractif.
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