M. Michel Liebgott attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les soins prodigués par les masseurs-kinésithérapeutes. Les masseurs kinésithérapeutes sont inquiets face aux référentiels qui leur sont imposés et qui consistent à limiter le nombre de séances remboursables. En effet, ces référentiels semblent être établis dans une logique purement administrative et comptable, au-delà de toute considération de l'état de santé du patient. Par ailleurs, alors même que Haute autorité de santé préconise la prise en charge de la lombalgie par le kinésithérapeute de ville (à un coût de 13,50 euros la séance), les centres de rééducation, normalement destinés à traiter des pathologies lourdes, accueillent des patients atteints de douleurs lombaires en hospitalisation de jour (à un coût de 253 euros). D'une part, les masseurs-kinésithérapeutes sont limités dans leurs actes et, d'autre part, le système actuel risque d'induire une médecine à deux vitesses. Il lui demande quelle est sa position sur ce sujet.
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