Mme Chantal Robin-Rodrigo appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, chargé de la fonction publique, sur la situation des 3 000 personnes que comptent les corps de l'environnement. En effet, le mouvement social de l'automne 2010, qui s'est développé autour d'exigences communes sur les salaires, l'emploi et les retraites, fort du soutien d'une large majorité de la population, restera marqué par son ampleur et sa détermination. Dans cette mobilisation interprofessionnelle, les personnels de la fonction publique ont été massivement présents. La politique salariale conduite dans la fonction publique est, à cet égard et pour les personnels, particulièrement pénalisante. Des années de politique de moindre augmentation de la valeur du point par rapport à l'inflation ont conduit à une perte considérable du pouvoir d'achat de tous les agents des fonctions publiques hospitalière, territoriale et de l'État. Le gel projeté pour 2011, celui fortement envisagé pour 2012 et 2013, créeraient une situation sans précédent, porteuse de lourds reculs sociaux et de bradage des qualifications, et ce d'autant qu'ils se cumuleraient avec la forte augmentation des retenues pour pension dans l'inacceptable loi de réforme des retraites. Les organisations syndicales de la fonction publique et notamment celles des corps de l'environnement exigent du Gouvernement : des augmentations salariales, notamment par l'augmentation de la valeur du point, assurant le rattrapage des pertes accumulées depuis 2000 et la progression du pouvoir d'achat ; une meilleure reconnaissance des qualifications ; une amplitude réelle des carrières. Elle lui demande quelles mesures il compte prendre pour rendre plus attractives les carrières des fonctionnaires et revaloriser leurs salaires.
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