M. André Chassaigne attire l'attention de M. le Premier ministre sur l'absence de secrétaire d'État aux anciens combattants après le remaniement ministériel. Il insiste sur le caractère inacceptable d'une telle décision prise sans aucune concertation, au mépris des associations d'anciens combattants. Alors qu'ils constatent, année après année, que leurs revendications, en faveur desquelles M. Nicolas Sarkozy s'était engagé en 2007, sont restées sans réponse de la part des gouvernements successifs, les anciens combattants découvrent avec stupéfaction la disparition d'un secrétaire d'État dédié auprès du ministre de la défense. Il rappelle l'engagement qui avait été aussi pris par le candidat Nicolas Sarkozy durant la campagne des élections présidentielles de 2007 « d'assurer la représentation des anciens combattants au niveau du Gouvernement par un interlocuteur privilégié ». L'émotion est forte parmi les associations d'anciens combattants qui assimilent cette décision à une rupture du lien entre l'État et tous ceux qui se sont sacrifiés pour la Patrie. En conséquence, il souhaite connaître les raisons qui ont conduit à une décision aussi grave et dont le caractère symbolique n'échappe à personne. Il le sollicite solennellement afin que soit rétabli le secrétariat d'État aux anciens combattants.
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