M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les conditions de détention de Michel Gbagbo et des soutiens de Laurent Gbagbo. Arrêté en avril 2011 à Abidjan, Michel Gbagbo est retenu depuis à Bouna, dans des conditions que la division des droits de l'Homme des Nations-unies en Côte-d'Ivoire juge préoccupantes. D'après de récentes informations, cela l'aurait d'ailleurs mené à être hospitalisé à Pisam il y a quelques jours pour se faire soigner. Il lui rappelle par ailleurs que Michel Gbagbo détient la double nationalité franco-ivoirienne. Il précise qu'il ne s'agit pas ici de prendre une position politique anti-Ouattara ou pro-Gbagbo, mais de s'assurer que les droits de l'Homme soient respectés dans ce pays. Il lui demande quelle est la position de la France à ce sujet, et si des discussions sont en cours avec les autorités ivoiriennes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 09/04/2012 à 14:47, chb17 a dit :
Pas facile de concilier les intérêts supérieurs de la France (commerce, stratégie, Europe et USA etc.) avec la défense honnête des droits de l'homme : voir comment ceux-ci sont allègrement instrumentalisés ça et là. En outre, Gbagbo n'étant pas le copain de N.S., son sort personnel n'émeut pas.
Le sort des peuples que notre "humanitaire" a sauvés ou ambitionne de sauver de leurs régimes peu conciliants me semble plus important, pas vous ?
En l'occurrence, les populations victimes de nos aventures militaires récentes ont peu de raisons d'apprécier ce que notre gouvernement a fait sous couvert de droits de l'homme, en CI comme en Libye. De même, en Syrie, notre diplomatie (avec la DGSE?) se place du côté de destructeurs tout en faisant mine de soutenir une démocratie... plutôt repoussante si celle-ci suit les modèles libyen et irakien !
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