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... et l'industrie françaises ont toujours hésité entre deux positions. La technocratie d'État s'est montrée hostile aux énergies renouvelables. À ses yeux, le nucléaire était sérieux ; l'hydraulique avait l'avantage d'exister ; quant aux fossiles, on en était sorti depuis le programme Messmer de 1974. Le renouvelable passait tout au plus pour une facétie d'écolos, qui n'était valable ni sur le plan industriel ni du point de vue scientifique. En 1986, M. Madelin, ministre de l'industrie, a tué l'Agence française pour la maîtrise de l'énergie (AFME), qui avait pourtant bien travaillé, notamment sur le renouvelable. Traditionnellement, en France, on sacrifie le renouvelable au profit d'un système fort et centralisé. Comme M. Didier, je serais favorable à ce qu'il y ait des milliers, voire des centaines ...
... et l'industrie françaises ont toujours hésité entre deux positions. La technocratie d'État s'est montrée hostile aux énergies renouvelables. À ses yeux, le nucléaire était sérieux ; l'hydraulique avait l'avantage d'exister ; quant aux fossiles, on en était sorti depuis le programme Messmer de 1974. Le renouvelable passait tout au plus pour une facétie d'écolos, qui n'était valable ni sur le plan industriel ni du point de vue scientifique. En 1986, M. Madelin, ministre de l'industrie, a tué l'Agence française pour la maîtrise de l'énergie (AFME), qui avait pourtant bien travaillé, notamment sur le renouvelable. Traditionnellement, en France, on sacrifie le renouvelable au profit d'un système fort et centralisé. Comme M. Didier, je serais favorable à ce qu'il y ait des milliers, voire des centaines ...