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Je suis étonné d'entendre nos collègues socialistes s'inquiéter du péril qui menacerait le financement du service public de la télévision, alors que la loi visait précisément à le protéger et non à mettre ce service public sous tutelle du budget ! Chacun connaissait le manque de dynamisme des ressources publicitaires et savait que le développement de la publicité sur Internet avait pour corollaire son effondrement dans l'audiovisuel. De plus, dois-je vous rappeler que la loi organique relative aux lois de finances exclut toute taxe affectée ? Vous confondez la problématique des ressources et celle des dépenses. Il s'agit du budget de l'État !
Votre inquiétude n'est pas fondée. Par ailleurs, l'UMP n'a opéré aucun retour en arrière : nous maintenons notre ligne initiale. Le modèle économique inscrit dans la loi de mars 2009 n'avait soulevé chez moi qu'une seule réticence, tenant au fait que la taxe sur les recettes publicitaires croîtrait en proportion inverse du nombre de téléspectateurs du service public. Mais l'élévation de la qualité, après la suppression de la publicité en soirée, s'est-elle accompagnée d'une augmentation ou d'une réduction de l'audience ? Puisque l'objectif était d'éviter la soumission à la dictature de l'Audimat, quels sont les critères de performance économique de ce nouveau modèle ? Comment pe...