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Interventions sur "cabinet" de Xavier Breton


4 interventions trouvées.

...s, puis de mars à début avril, où ils ont décidé la mise en oeuvre effective d'une cession partielle de leurs titres. J'ai quant à moi été informé pour la première fois de l'intention de principe des actionnaires industriels de réduire leur participation au cours d'une réunion que j'ai tenue à leur demande avec MM. Lagardère et Bischoff le 28 novembre 2005 en présence de mon directeur-adjoint de cabinet, M. Rémont. Les actionnaires industriels souhaitaient éventuellement réduire partiellement leurs participations pour faire face à des besoins d'investissement dans les autres métiers de leurs groupes respectifs. Ils m'ont suggéré que l'État cède conjointement une partie de ses propres titres s'ils décidaient in fine de mettre en oeuvre leur intention. Je leur ai indiqué que la participation de l'...

...pportent une réponse claire aux questions que vous posez, mais je souhaite tout d'abord relever quelques imprécisions dans vos propos. La note en question du Premier ministre n'est pas de janvier, je l'ai dit, mais du 21 février. La note de janvier, me demandant si je souhaite ou non vendre des titres, est celle de l'APE. La note du 21 février est remise par les collaborateurs de M. Lagardère au cabinet du Premier ministre et elle contient deux éléments : les équipes de M. Lagardère demandent si l'État ne souhaite pas sortir du pacte une partie de ses actions au prorata de celles que le groupe Lagardère veut mettre sur le marché pour les rendre disponibles et se préparer à les céder concomitamment ; la seconde partie de la note ne dit absolument pas, quant à elle, que la Caisse des dépôts sera a...

...pas parce que la Caisse des dépôts s'était portée acquéreur je répète que je n'ai pas à porter de jugement sur ce point , mais parce que j'estimais qu'il aurait été plus correct qu'elle m'informe quelques heures avant de sa décision définitive pour que je puisse moi-même, hors marché, prévenir les partenaires allemands de cette décision. C'est tout ce que j'ai dit. Le fait que mon directeur de cabinet ait appris cette nouvelle par la presse a soulevé un peu d'émotion, j'en conviens. Peut-être n'aurais-je pas dû le dire, peut-être ai-je commis une erreur, mais telle est la réalité. Il arrive en effet, dans des opérations où l'État n'a pas à intervenir, que les journalistes soient informés quelques heures avant. C'est ce qui s'est passé.

Je l'ai déjà dit : lorsque je les reçois, la décision, à ce que je comprends, n'est nullement prise. Il s'agit donc bien d'une intention. Les nombreuses discussions qui ont suivi cette entrevue montrent bien que les choses ne sont pas arrêtées. La décision finale est prise début mars et le directeur financier du groupe Lagardère l'annonce au directeur adjoint de mon cabinet le 8 du même mois. Avant cela, il ne s'agit que d'intentions et c'est bien ainsi que je l'ai compris.