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...if sur le marché des matières premières agricoles. Si l'on n'encadre pas ces marchés, on ne pourra pas lutter contre la volatilité des prix. Il faut que l'Union européenne joue pleinement son rôle de régulateur sur les marchés agricoles, ce qui était le cas auparavant, sinon les crises agricoles auxquelles on assiste chaque année ne cesseront pas. Il convient également d'insister sur la sécurité alimentaire, comme l'illustre la crise récente qui s'est produite en Allemagne. Conséquence semble-t-il directe de cette crise, les consommateurs sont moins attirés par le bio et cela commence à se ressentir sur les ventes. La répartition des aides doit, comme le souligne le rapporteur, être plus équitable, et surtout, mieux ciblée sur les secteurs défavorisés. Enfin, s'agissant de la viticulture, l'Europe...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche a été une première occasion manquée de discuter des questions d'étiquetage. Déjà, à l'époque, vous n'aviez pas souhaité gêner les industriels de l'agro-alimentaire par des contraintes plus fortes et vous aviez renvoyé le débat à Bruxelles. Or, en commission des affaires économiques, vous avez repris les mêmes arguments. Vous avez même osé nous dire que l'étiquetage n'était pas utile parce que le consommateur n'avait pas les connaissances suffisantes en matière de nutrition. C'est prendre les Français pour des idiots et faire peu de cas des campagnes d'infor...
Si certains industriels de l'agro-alimentaire se sentent gênés par une telle proposition, c'est parce qu'elle mettra au grand jour des pratiques peu recommandables. En revanche, ceux qui font des efforts pour produire des aliments de qualité auront enfin la possibilité de prouver leurs bonnes pratiques et de mettre en avant leurs efforts. À l'heure où la gastronomie française vient d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco, voter ce...