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Je m'interroge sur les insuffisances du COM en matière de diversification des programmes dans le domaine du sport. Le CSA a en effet constaté qu'en 2010, sur 100 000 heures de programmes sportifs diffusés, 98 % l'ont été sur des chaînes payantes. 75 % du marché des droits des compétitions sportives concerne des opérateurs de télévisions payantes. Depuis le début des années 1990, toute l'augmentation des transmissions des manifestations sportives s'est accompagnée d'une diminution du nombre des disciplines et des sports exposés : 48 disciplines en 1990, 42 en 1995, 32 en 2000, 21 en 2010 L'évolution de la place des disciplines sportives alors qu'augmentent les programmes sportifs proposés par les télévisions payantes est extrêm...
Je souhaite, monsieur le président, vous interroger sur la place du sport sur les antennes de France Télévisions ; la question est d'actualité bien qu'elle ne soit pas nouvelle. D'une part, la directive Télévision sans frontières, qui encadre les droits de retransmission des événements sportifs par les chaînes de télévision, doit à l'évidence être toilettée. D'autre part, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) vient d'autoriser la ligue de football professionnel à créer sur la TNT une chaîne consacrée...
Je souhaite, monsieur le président, vous interroger sur la place du sport sur les antennes de France Télévisions ; la question est d'actualité bien qu'elle ne soit pas nouvelle. D'une part, la directive Télévision sans frontières, qui encadre les droits de retransmission des événements sportifs par les chaînes de télévision, doit à l'évidence être toilettée. D'autre part, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) vient d'autoriser la ligue de football professionnel à créer sur la TNT une chaîne consacrée...
Le nouveau patron de France Télévisions hérite d'une maison qui a fait l'objet d'une réforme que certains ont décrite comme menée à la hache et qui s'est faite dans le sens d'un renforcement de la centralisation. On sent aussi que M. Pflimlin n'est pas convaincu par cette réforme et souhaite corriger le tir. De fait, l'organisation en quatre pôles laisse place à des interrogations, notamment sur le rôle des différents acteurs. Nous p...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, les députés socialistes voteront des deux mains la question préalable brillamment défendue par Patrick Bloche, car ce texte représente une grave menace pour l'indépendance du service public de l'audiovisuel et pour la qualité du paysage audiovisuel français. Comment pouvons-nous accepter que l'on plume ainsi France Télévisions des garanties d'indépendance les plus fondamentales pour mieux goudronner ensuite le service public de l'audiovisuel dans un bloc de contraintes qui le privent de fait de toute liberté ? Comment pouvons-nous accepter que l'on asphyxie ainsi les chaînes publiques politiquement, financièrement et humainement, pour multiplier ensuite les cadeaux aux chaînes privées, voire aux chaînes amies ? Commen...
La seconde, qui sera prélevée sur les recettes publicitaires supplémentaires des chaînes privées, les députés de la majorité n'ont cessé de vouloir la réduire. Trois cent cinquante millions de recettes publicitaires avant vingt heures : comment ne pas croire que TF1 et M6 casseront leurs prix sur les heures creuses et que France télévisions sera obligée de suivre ? Non, le compte n'y sera pas ! Non seulement vous multipliez les contraintes imposées à l'audiovisuel public, mais ce projet de loi accède à toutes les revendications des chaînes privées : la seconde coupure publicitaire, la libéralisation du placement des produits, le passage de l'heure glissante à l'heure horloge. Quelle générosité envers TF1, M6 et consorts ! Le summu...