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Interventions sur "protéger" de Valérie Boyer


3 interventions trouvées.

...de produits non alimentaires qui méritent une appellation protégée en tant que Marseillaise, j'ai pensé au savon de Marseille, mais on peut aussi penser à la porcelaine de Limoges ou aux couteaux Laguiole, sans doute chers à notre président de séance. Aujourd'hui, ces produits sont connus dans le monde entier, mais leurs fabricants sont spoliés et le mot est faible. Nous devons absolument les protéger, et conserver ainsi nos productions et nos savoir-faire. Nous évoquerons ensuite quelques problèmes qui se posent pour les produits alimentaires. Les amendements que nous allons examiner ont pour objet la protection des consommateurs ; ce ne sont en aucun cas des allégations, mais des informations sur de bonnes pratiques. Notre devoir est en effet, là aussi, de protéger les consommateurs. La sa...

...lle » dans le monde entier, et qui contient des graisses animales, bref un produit dont la recette n'est pas celle du savon de Marseille, à savoir celle que désirent les consommateurs. Il y a donc tromperie dans l'utilisation du nom « savon de Marseille », du reste le seul détergent hypoallergénique. On achète du savon de Marseille parce qu'on lui attribue des qualités particulières. Il faut donc protéger les savoir-faire qui en permettent la fabrication. En outre, la notion de terroir est bien valable puisque ce savon a été fabriqué à Marseille, qu'il fait partie de l'histoire économique et sociale de la ville. Nous devons donc trouver le moyen, j'y insiste, de protéger l'appellation et la recette de ce produit et le moyen de ne pas tromper le consommateur. Si le cas du savon de Marseille est pl...

... de Marseille, ce n'est pas Bangkok, ce n'est pas Pékin, ce n'est pas Durban. Nous devons donc avoir une réflexion sur le nom qui est attaché à un savoir-faire. Si des « savons de Marseille » sont fabriqués partout dans le monde peu importe la recette, d'ailleurs , on trompe les consommateurs, qui attendent aussi une recette et des savoir-faire. Il faut voir les choses en deux temps. D'abord, protéger la recette. Ensuite, mener une réflexion sur l'appartenance du nom. Parce que le nom, il appartient aussi à notre ville et à notre région. Et c'est parce qu'il y a ce nom que le produit est vendu. Le premier aspect est essentiel, s'agissant de ce produit traditionnel, ou semi-industriel. Mais le nom de la ville est aussi un élément très fort, qui permet de vendre ce produit. La réflexion doit po...