4 interventions trouvées.
... avoir consulté tous les grands maires. Mais avez-vous écouté Michel Delebarre, lorsqu'il s'est prononcé hier contre votre projet ? Tout en notant que la réforme de 1992, qu'il a soutenue et sur laquelle je ne reviendrai pas, chacun ayant son opinion à ce sujet , avait été un formidable succès à Dunkerque, il vous a mis en garde contre la tentation d'appliquer la même recette à tous les autres ports. Si une personne est utile, dites-vous, rien n'empêche de la faire siéger au conseil parmi les personnalités qualifiées. C'est positif, mais cela ne suffit pas. Pourquoi avoir peur des dockers ? Pourquoi avoir peur des ouvriers ? C'est au contraire à l'intérieur du conseil qu'ils seront les plus utiles. Il s'agit de leur outil de travail, de leur avenir. C'est parce que je vous fais confiance,...
Il y a un an, le Président de la République et, dans son sillage, le Premier ministre, ont annoncé la nécessité de lancer un vaste plan de relance des ports autonomes français. Depuis, et malgré votre bonhomie habituelle, monsieur le secrétaire d'État, vous semblez arc-bouté sur le leitmotiv du MEDEF selon lequel les ports autonomes français seraient à la traîne de la croissance mondiale, au motif d'être gérés comme des établissements publics. Vous nous imposez ce soir, en procédure d'urgence, un projet de loi sur la compétitivité des ports qui sera...
Le bénéfice, durant une période limitée, accordé au salarié, s'il le demande, d'un droit de retour dans le grand port maritime dès lors que la suppression de son emploi est consécutive à des motifs économiques, est effectivement une garantie, mais le seul motif du licenciement économique est réducteur. En effet qu'adviendra-t-il d'un salarié qui fait valoir ce droit, mais dont l'activité n'existe plus dans le port ? Nous veillerons donc tout particulièrement à ce que l'accord cadre national réaffirme fermement ...
En ce qui concerne le transfert de l'outillage, nous sommes dans un flou complet. Les grands ports maritimes devront transférer les outillages qu'ils possèdent dans les deux ans suivant l'adoption de leur projet stratégique. Le texte laisse à chaque port la liberté de décider des transferts qui le concerne, au cas par cas. Mais, malheureusement, il ne prévoit pas la possibilité qu'aucun repreneur de l'activité ne se manifeste. Ensuite, votre évaluation des biens transférés est assez opaque. L...