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...cès vendent aux journaux de la presse people les numéros de téléphone, les adresses de messagerie d'un certain nombre de personnalités. Il y a même eu une polémique à propos d'un texto entre un éminent personnage de l'État et son ex-épouse qui était entré en possession d'un journaliste. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Les procès pour atteinte à la vie privée ou pour atteinte à l'image fourmillent d'exemples de cet ordre. Demain, quand des caméras d'opérateurs privés seront installées un peu partout et non pas seulement aux abords immédiats de l'entreprise ou du magasin concernés et que, devant les écrans, il y aura des personnes en général mal payés et au contrat précaire, la tentation sera forte pour elles de vendre ces images.
Nous avons longuement débattu de la vidéosurveillance, de son financement, des investissements initiaux, des frais d'entretien, du coût unitaire de l'image qui permet l'élucidation Daniel Goldberg en a notamment parlé dans la discussion générale. Tous ces sujets méritent qu'un rapport soit remis chaque année au Parlement, pour faire état « de l'évolution de l'utilisation de la vidéosurveillance, en mettant en évidence le nombre de caméras installées, le recours effectif à celles-ci au vu des finalités fixées par la loi et notamment de la recherche...
...t que nos sources à l'étranger ne trouvent pas forcément chez nos compatriotes expatriés le soutien dont elles auraient besoin, alors que les ressortissants d'autres pays ouvrent spontanément leurs portes à leurs sources, les hébergent, les transportent à l'occasion. Je trouve regrettable que nous n'ayons pas profité de l'examen de la LOPPSI pour engager une réflexion de nature à faire évoluer l'image de nos services de renseignement et l'attitude de nos compatriotes à l'égard de certains de nos agents. Nous aurions pu en débattre et faire des propositions mais nous n'avons pas saisi cette occasion ; voilà qui est frustrant, d'autant que cet état de fait est inquiétant.
Ce nouvel article introduit par amendement me paraît très grave, pour la police en particulier. Cela laisse penser, en effet, que, si elle voit aujourd'hui un enfant de moins de treize ans seul en pleine nuit dans l'espace public, elle ne fait rien. Vous donnez à nos concitoyens une image désastreuse des policiers. L'article 375 du code civil sur la protection des mineurs permet aux policiers d'intervenir, et aucun d'entre eux ne laisse un mineur errer tout seul dans les rues en pleine nuit. Avec ce type de mesure d'affichage, vous provoquez un divorce entre la population et ceux qui sont chargés de la protéger. Vous laissez croire qu'aujourd'hui, la police ne fait rien. Il y a ...
...ant seul ? Il n'y a pas très longtemps, j'ai passé une nuit avec la BAC dans mon arrondissement. Il y a eu un appel à deux heures du matin, car une enfant de dix ans était seule place Daumesnil je ne suis pas dans le Bronx. Elle a été immédiatement prise en charge ; cela n'a fait l'objet d'aucune difficulté juridique. Je trouve donc très grave que, par souci de communication, vous dégradiez l'image de la police et que vous ne rendiez pas compte de son activité réelle et du service rendu à nos concitoyens par la BAC, par les forces de police et de gendarmerie, qui font régulièrement usage de l'article 375 du code civil pour prendre en charge des mineurs de treize ans se trouvant dans l'espace public entre vingt-trois heures et six heures du matin.