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...ux du GARP 1 500 personnes d'un côté, 600 de l'autre quant à leur avenir professionnel. L'assurance verbale qu'aucune mobilité géographique ne leur serait imposée n'a en rien apaisé leurs craintes. Craintes d'autant plus fortes, madame la ministre, que vous n'avez pas anticipé, en provisionnant financièrement dès 2008, le coût des mesures de formation, pourtant nécessaires au reclassement des agents sur un nouveau coeur de métier. Car tous ne seront pas reclassés dans les URSSAF, qui elles aussi connaissent un contexte d'économies de gestion. Pour ceux qui pourraient l'être, sur quel type de poste correspondant à leur niveau de salaire se fera le reclassement ? Une salariée du GARP de Colombes, qui se trouve dans ma circonscription, s'est adressée à moi par courrier pour me faire part de s...
Vous laisserez aux agents publics de l'ANPE la possibilité de choisir entre le statut d'agent public et la nouvelle convention collective. Notre façon de voir n'est pas la même. Nous considérons que les personnels du nouvel organisme auraient vocation à rester ou à devenir des agents publics : ce serait le moyen le plus sûr, quels que soient les engagements pris par ailleurs par le Gouvernement, de garantir la stabilité ...
L'amendement n° 123 vise à garantir que les agents de l'ANPE demeureront affiliés à l'IRCANTEC. Il s'agit en effet pour nous de faire écho aux revendications et aux inquiétudes de ces agents sur le régime de retraite complémentaire qui leur sera applicable, ce point n'étant aucunement précisé par le projet de loi. Or vous savez combien les agents de l'ANPE souhaitent demeurer affiliés à l'IRCANTEC. Nous proposons donc de faire figurer dans le p...
...une telle disposition dans la loi. Les personnels ont d'ailleurs compris qu'on mettait le doigt dans un engrenage et que, après la régionalisation de l'AFPA, qui avait été tant contestée, c'était l'engrenage vers une fusion plus importante que celle qui concerne aujourd'hui nos débats. Il me paraît très maladroit d'inquiéter des personnels en parlant d'une éventuelle intégration d'une partie des agents de l'AFPA. On est vraiment dans l'imaginaire et, très franchement, cela n'a rien à faire dans la loi.
... n'avez admis qu'il aurait un statut public que pour tenter de rassurer les personnels de l'ANPE, légitimement inquiets de voir leurs missions s'écarter de la notion de service public. Contrairement à la volonté gouvernementale, ils n'ont jamais conçu leur métier comme une police des demandeurs d'emploi au service des organisations patronales. De leurs inquiétudes statutaires, de l'inquiétude des agents du GARP, des salariés des ASSEDIC, de ceux de l'AFPA que vous banalisez pour mieux la démanteler, de tout cela, il n'aura jamais été question dans ce projet, pas plus qu'il n'aura été question, pour le Gouvernement, de modifier fondamentalement son texte. Ces préoccupations des personnels et des chômeurs sont fort éloignées de la bulle technocratique dans laquelle évolue la majorité présidentie...