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... cette année, le volet thématique de mon rapport. Avant le début de mes travaux, je me demandais, en observateur curieux et déjà assez lié avec certains parlementaires allemands, si la célébration de la relation franco-allemande n'était pas, au fond, une survivance du XXe siècle. J'étais assez sensible également aux échos, de plus en plus sonores et concordants, d'une forme de désengagement de l'Allemagne à l'égard de l'intégration communautaire. J'avais été frappé, en particulier, par l'analyse de ce correspondant d'un journal du soir qui, à l'été 2009, écrivait que « l'Allemagne apaisée [avait décidé d'] enterrer le rêve européen ». En d'autres termes, l'Allemagne aurait calmement choisi de tourner le dos à l'idéal des pères fondateurs de l'Europe, celui d'une union sans cesse plus étroite, pour...
...franche concurrence, qui prévaut entre les entreprises de nos deux pays, c'est là évidemment un élément de déséquilibre qui fait douter de la parfaite entente politique entre nous. Enfin, comment ne pas évoquer les profondes différences historiques, les différences culturelles, les différences d'organisation territoriale, administrative et politique qui marquent la frontière entre la France et l'Allemagne ? Pourtant, je l'ai vérifié, la relation nouée au fil des années et retissée chaque jour entre nos deux pays est inégalée, et pour longtemps encore. L'imbrication de nos liens institutionnels est proprement impressionnante. Dès lors, pourquoi cette impression d'un moteur essoufflé ? Eh bien, tout est dans l'impression. Ce n'est pas tant le moteur qui est essoufflé que la pente à gravir qui est ...
...ançais, le Chancelier fédéral et les ministres des Affaires étrangères. La première a eu lieu le 31 janvier 2001 à Blaesheim, en Alsace. Autre leçon d'histoire : le dixième anniversaire de l'unité allemande retrouvée, que nous avons célébré le 3 octobre dernier. Peu de jours après, lors d'une séance solennelle organisée au Parlement européen, Jacques Delors demandait, à mots à peine voilés, si l'Allemagne d'aujourd'hui avait bien toujours la ferveur européenne d'hier. Car telle est la question que beaucoup d'observateurs se posent aujourd'hui, et qui m'a incité à choisir ce thème pour mon rapport : peut-on dire, comme l'écrivait il y a un an ce correspondant à Berlin d'un journal du soir, que « l'Allemagne apaisée enterre le rêve européen » ? Voilà qui invite à la modestie pour appréhender le tem...
Sur la PAC, je partage le point de vue exprimé par M. Glavany. Il n'est pas question pour la France d'abandonner cette politique mais au contraire de continuer à se battre pour obtenir les aides dont nos agriculteurs ont besoin. Sur cette question, nous avons des intérêts communs avec l'Allemagne et une position franco-allemande a été rendue publique le mois dernier. Suivant les conclusions du Rapporteur pour avis, la commission émet un avis favorable à l'adoption de l'article 46 du projet de loi de finances pour 2011.