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Monsieur le président, monsieur le ministre des affaires étrangères, à la veille de la présidence française de l'Union européenne, et après la mauvaise nouvelle du « non » irlandais au traité de Lisbonne, il est évidemment indispensable de ne pas céder au découragement. Il faut, au contraire, mettre en perspective les priorités de notre présidence. Les projets défendus par la France et ses partenaires s'inscrivent dans une double logique : celle d'une Europe politique et celle d'une Europe citoyenne. Une Europe citoyenne parce que nous devons prendre à bras-le-corps la ques...
l'Union européenne. Quand j'entends le parti communiste crier victoire à propos du « non » irlandais,
cela me fait sourire. Les arguments des Irlandais, c'était « Surtout pas d'Europe sociale ! »,
Le « non» irlandais au référendum sur le traité de Lisbonne n'affectera pas nos priorités. C'est un défi de plus que nous devons relever.
Car l'Europe ne consiste pas à discuter entre Français, l'Europe consiste à discuter avec les autres Européens. La présidence française a bien préparé ses priorités. Elle va avoir en plus à gérer les conséquences du « non » irlandais. Dix-huit pays ont déjà ratifié, et il est indispensable que se poursuive le processus de ratification.