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a fait valoir qu'il aurait peut-être mieux valu entendre successivement, les interventions des trois autres intervenants puisqu'elles vont dans le même sens. En ce qui concerne la distribution, la France se fourvoie depuis longtemps dans une économie administrée.
.... La confiance ne pourra être restaurée que par une concurrence loyale et équilibrée. Le thème principal de la table ronde, à savoir la négociabilité des conditions générales de vente, est le dernier stade de l'évolution résultant de la loi Galland et de celles qui l'ont suivie : loi « nouvelles régulations économiques », loi Dutreil, loi Chatel, projet de loi de modernisation de l'économie. La distribution souhaite comme l'industrie avoir un vrai contrat, avec des engagements clairs, écrits et vérifiables. A ce souhait, répond la suppression, proposée dans le projet de loi, du risque de discrimination abusive, risque induit par la loi Galland du fait que, comme il n'est pas facile de négocier sur l'avant, on est obligé de passer par la case « prestations de services », qui est la définition juridiq...
a indiqué que la distribution ne voit que des avantages à ce qu'il y ait un débat plus sain sur les prix. Il a souligné que la tendance des Français à se frapper la poitrine en permanence et à critiquer la distribution en disant que les prix et les marges des distributeurs sont plus élevés en France qu'ailleurs et qu'il y a moins de concurrence entre les distributeurs ne repose sur rien. Il s'est déclaré très favorable à la t...
a fait remarquer qu'en dehors des secteurs affectés par des crises, les prix à la production augmentent globalement du fait notamment de la crise alimentaire. On voit même se profiler une meilleure rémunération des producteurs de porcs. Les marges brutes de la distribution s'élèvent à 25 %, pourcentage qui doit être relativisé par le niveau des coûts réduisant les marges nettes à environ 2 %. Il a invité les parlementaires à s'informer concrètement du business model de la distribution en visitant une centrale d'achat. Dans le passé, il a été reproché à la distribution d'être trop productive, d'avoir des coûts trop bas et un système trop tendu qui met en difficulté ...
lui a répondu qu'ils ne le seront apparemment plus, puisqu'ils vont être réglementés. La distribution considère que le projet de loi ne répond pas à l'objectif qui devrait être de repositionner vraiment l'urbanisme commercial sur la base du droit commun. La loi Royer a eu pour effet d'« exterritorialiser » l'urbanisme commercial de l'urbanisme de droit commun. Les projets ont été décidés un par un. Comment s'étonner dès lors, au bout de trente ans, que les questions d'urbanisme, notamment celle d...
a souligné que la montée en puissance de l'e-commerce impose au commerce de s'adapter en temps réel. Si l'on lui met des fers aux pieds et s'il faut dix ans pour mener à bien un projet, il en résultera une multiplication des friches commerciales qui existent d'ores et déjà. Le schéma de développement commercial s'intègre effectivement dans le SCOT. Mais la distribution considère qu'une procédure particulière conduite de préférence au niveau du département permettra un vrai débat sur l'élaboration de ce schéma, dès lors qu'elle associera l'ensemble des acteurs économiques et politiques et, éventuellement, les zones situées aux alentours, afin d'aboutir à un document évolutif. De ce dernier point de vue, en effet, le SCOT soulève une difficulté puisqu'il est ...
a répondu que la distribution se doit de le faire, non pas par souci citoyen, mais parce que c'est de son intérêt. Elle le fait déjà pour les produits agricoles. Ce n'est sans doute par une très bonne nouvelle à annoncer aux Français, mais la distribution considère qu'elle est au bout de la phase de mondialisation qui a provoqué régulièrement des baisses de prix. Les économistes l'annonçaient depuis un certain temps. On entre...