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...vant, on est obligé de passer par la case « prestations de services », qui est la définition juridique des marges arrière, pour pouvoir négocier les prix avec l'industriel. Il faut mettre fin à ce système, et pouvoir discuter directement les prix. Contrairement à ce que l'on entend ici ou là, les marges arrière n'ont pas été supprimées. Juridiquement, les prestations de services facturées par le distributeur sont maintenues contre la proposition de la distribution d'ailleurs. Celle-ci avait indiqué, dès cet automne, dans cette salle même, qu'elle était favorable à leur suppression afin de passer à un mode de négociation simple et direct s'exprimant par réductions de prix ou par avoirs dans le cadre d'un contrat passé à l'avant. Les industriels ont souhaité maintenir les prestations de services, not...
a indiqué que la distribution ne voit que des avantages à ce qu'il y ait un débat plus sain sur les prix. Il a souligné que la tendance des Français à se frapper la poitrine en permanence et à critiquer la distribution en disant que les prix et les marges des distributeurs sont plus élevés en France qu'ailleurs et qu'il y a moins de concurrence entre les distributeurs ne repose sur rien. Il s'est déclaré très favorable à la transparence et à ce qu'une véritable information soit donnée sur le sujet en faisant état d'une étude publiée récemment par l'assureur-crédit Euler Hermes SFAC selon laquelle les marges des distributeurs sont tellement sous pression depuis deu...
...ge qui doit être relativisé par le niveau des coûts réduisant les marges nettes à environ 2 %. Il a invité les parlementaires à s'informer concrètement du business model de la distribution en visitant une centrale d'achat. Dans le passé, il a été reproché à la distribution d'être trop productive, d'avoir des coûts trop bas et un système trop tendu qui met en difficulté les petits commerçants. Les distributeurs maxi discounters, qui sont encore plus productifs, travaillent de manière différente : ils ont moins de coûts logistiques leurs marges brutes sont à 20 % au lieu de 25 % - et moins de références. M. Bédier considère qu'il convient de garder en France un dispositif varié et non pas se nourrir, comme les Allemands, avec un petit nombre de références. La distribution est d'accord avec une contra...