Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "médicale" de Philippe Vitel


8 interventions trouvées.

...vous, monsieur Le Guen, mais ce n'est absolument pas le cas ici. Cet article 30 est, au contraire, une énorme chance de pouvoir enfin d'expérimenter de nouveaux modes de rémunération en prenant en considération de l'individu professionnel de santé. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Au moment où nous cherchons à résoudre le problème de la démographie médicale, donc à engager des praticiens à s'installer dans certains lieux, cet article est l'occasion de mettre en place une nouvelle relation entre la convention et le médecin et, surtout, de développer à titre individuel les politiques de santé publique protection, prévention et dépistage que nous appelons tous de nos voeux. C'est pourquoi je suis très favorable au contenu de cet article.

... avril 2002. Le cadre législatif existe donc. Vous parliez hier soir, madame la ministre, de la mise en place du secteur optionnel. Ce qui me chagrine le plus, c'est de constater que, dans certaines spécialités et dans certains départements, les patients n'ont plus le choix et doivent obligatoirement passer par des praticiens à honoraires libres. Or c'est contraire à notre idée d'une démographie médicale bien répartie, et le secteur optionnel est, à mes yeux, une urgence absolue.

...itaire de notre pays, à laquelle je suis très attaché. Mais je voudrais quand même séparer le bon grain de l'ivraie. Je rappelle tout d'abord que les praticiens du secteur 2 ne paient pas le même taux de cotisations sociales que ceux du secteur 1, qui acceptent les tarifs opposables : le différentiel est d'environ 10 %. Je souligne par ailleurs que se pose aujourd'hui un problème de démographie médicale au sens large. L'accès à des praticiens présentant des honoraires opposables est parfois difficile dans certains endroits. Nous devons en tenir compte. La négociation conventionnelle est faite pour cela. J'évoquais tout à l'heure le secteur optionnel auquel je suis très attaché, comme beaucoup d'entre nous. Je fais confiance à Mme la ministre pour aller au bout de ses intentions. En revanche, et...

quel que soit le niveau d'ailleurs qu'elles occupent dans la hiérarchie médicale française. Je suis favorable, madame Billard, à ce que l'on mène une campagne d'information auprès de nos concitoyens, pour qu'ils comprennent bien que ce sont deux systèmes différents. Les honoraires libres de praticiens du secteur 2 et les dessous-de-table n'ont rien à voir les uns avec les autres.

... la République, ce texte pose les premières bases d'une nécessaire réforme structurelle de l'assurance maladie, afin de poursuivre le redressement des comptes sociaux, tout en améliorant sans cesse la qualité de la prise en charge et des prestations. Parmi les nombreux chantiers que nous avons ouverts, trois sont, me semble-t-il, des défis prioritaires : la permanence des soins et la démographie médicale, la réforme hospitalière et, enfin, le parcours de soins. Sur ces points ô combien importants à nos yeux, je souhaite, madame la ministre, que vous m'apportiez des réponses précises. S'agissant de la démographie médicale, il faut en finir avec les contrevérités, les fantasmes et les caricatures. La situation est paradoxale. En effet, bien qu'il n'y ait jamais eu autant de médecins dans notre pay...

... des internes. Quant à la proposition de ces derniers de mettre en place des contrats formation-installation en zone déficitaire, ce serait, me semble-t-il, une très bonne mesure. N'est-il pas temps, madame la ministre, de revoir le système de formation de nos professionnels de santé et de réfléchir à la mise en place du LMD, qui permettrait non seulement de requalifier certaines professions paramédicales, mais aussi et surtout de revoir le plus rapidement possible, en concertation avec les étudiants, la définition de l'examen classant national, qui me paraît être à, lui seul, de nature à perpétuer les inégalités territoriales.

... lire doit devenir pour le médecin un outil aussi banal que la trousse d'urgence qu'il emporte pour chaque visite. Il doit s'inscrire dans une logique de développement permanent, car ses retombées ne sont pas plus prévisibles que l'évolution de la voiture pour un citoyen du xixe siècle. C'est un produit d'avenir. À nous de veiller à ce qu'il conserve du sens et une cohérence globale, c'est-à-dire médicale. À cet égard, madame la ministre, pouvez-vous nous dire où en sont les travaux du GIP-DMP ? Des professionnels de santé y participent enfin, depuis quelques mois. Il était temps ! Confortons, ensemble, notre système de santé, car on nous l'envie partout dans le monde. Ramenons-le le plus rapidement possible à l'équilibre financier, tout en conservant ses caractéristiques d'universalité et de sol...

En ce qui concerne la démographie médicale, je rappellerai encore une fois quelle est votre part de responsabilité. Les lois de 1983 et 1984, qui ont réformé les études médicales, sont à l'origine de la situation que nous connaissons actuellement. Et l'on se demande comment vous avez pu accepter un numerus clausus si incohérent et si stupide.