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Interventions sur "médecin" de Philippe Vitel


18 interventions trouvées.

Alors qu'on avait décidé une vaccination barrière pour laquelle on avait commandé 94 millions de doses pour vacciner 70 % de la population avec deux doses, on a mis en place un système de vaccination bancal d'où étaient exclus à la fois le maillage de la médecine classique et le secteur hospitalier. Ne voyez-vous pas là une incohérence ? M. Roger Salamon. Il me paraît difficile de confier à des médecins généralistes une vaccination de masse avec des vaccins multidoses qui ne se gardent qu'une journée, une liste prioritaire à respecter et une traçabilité à assurer. Un généraliste pourra difficilement vacciner plusieurs personnes dans la journée et, en ta...

...apparaître les domaines dans lesquels nos prescriptions s'écartaient de celles de nos confrères de la région et non du département, ce que nous aurions préféré. La mise sous accord préalable, destinée à favoriser les pratiques vertueuses, rencontre des limites d'ordre quantitatif, du fait de la lourdeur du dispositif. Pour les prescriptions d'arrêt de travail, la procédure a été appliquée à 44 médecins généralistes en 2006, à 159 en 2007 et à 146 en 2008. Quant aux campagnes relatives aux transports sanitaires et aux actes de kinésithérapie, lancées à partir de 2008, elles ont concerné respectivement 140 et 150 médecins. Un décalage apparaît ainsi entre les objectifs et la réalité observée. Dans le cadre du nouveau ciblage, qui me paraît parfaitement cohérent, nous devons nous donner les moye...

... un meilleur ancrage territorial des politiques de soins et en apportant des réponses concrètes dans la lutte contre les déserts médicaux, en rapprochant organisation des soins et financement, enfin et nous étions nombreux dans cet hémicycle à le souhaiter depuis longtemps par la mise en place des agences régionales de santé, qui permettront le décloisonnement que nous attendons tous entre la médecine ambulatoire et la médecine hospitalière, entre l'hospitalisation publique et l'hospitalisation privée. Vous nous accusez de sommer l'hôpital d'être compétitif ; nous travaillons simplement à son attractivité et à sa bonne gestion. Et je vous rappelle, puisque vous évoquez toujours les moyens, bien que vous vous trompiez là encore de débat, le PLFSS ayant été voté il y a trois mois, que le plan ...

Aujourd'hui, la convergence est plus que jamais nécessaire pour la pertinence de notre système de soins. Quant à la liberté d'installation des médecins, vous la remettez en cause. À ce sujet, monsieur Le Guen, ce matin, dans une interview, vous avez insulté gravement vos confrères en expliquant qu'ils allaient s'installer là où ils trouvaient une population à même de pouvoir payer les dépassements d'honoraires. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

...nt, le service de contrôle médical doit s'interroger. Nous conférons ainsi sa véritable dimension à ce service, qui ne doit pas s'inscrire dans une démarche purement comptable et quantitative, mais savoir aussi apprécier le parcours de soins. S'il y a nécessité de prolonger ceux-ci, c'est peut-être que ce parcours doit être modifié. Tous ceux qui interviennent auprès du patient, que ce soient des médecins ou des professionnels paramédicaux, doivent être concernés ; par cet article, ils le sont bel et bien, et travaillent en réseau. Cet article 34 réalise ainsi tout ce que nous attendions depuis bien longtemps.

... rémunération en prenant en considération de l'individu professionnel de santé. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Au moment où nous cherchons à résoudre le problème de la démographie médicale, donc à engager des praticiens à s'installer dans certains lieux, cet article est l'occasion de mettre en place une nouvelle relation entre la convention et le médecin et, surtout, de développer à titre individuel les politiques de santé publique protection, prévention et dépistage que nous appelons tous de nos voeux. C'est pourquoi je suis très favorable au contenu de cet article.

Vous pouvez rechercher dans les archives de cette noble assemblée, madame Fraysse, lorsque nous avons décidé de passer du médecin référent au médecin traitant, nous avons pensé que ce serait plus lisible qu'il n'y ait pas deux systèmes parallèles

Madame Fraysse, nous sommes nombreux à nous être préoccupés du devenir du système du médecin référent après la mise en place du médecin traitant, car nous ne voulions pas laisser sur le côté ceux, peu nombreux, il est vrai, qui, répondant d'ailleurs au souhait d'une seule organisation syndicale,

Je remercie M. Le Guen de m'avoir rappelé l'heureuse époque où, ne siégeant pas encore sur ces bancs, je partageais mon temps entre mon cabinet médical et mes responsabilités syndicales. Je me souviens avec émotion de ces neuf années où, grâce à vous, les médecins n'ont jamais vu leurs honoraires augmenter d'un centime. Ils vous en remercient encore aujourd'hui !

Monsieur Bur, si les médecins acceptaient d'appliquer les tarifs opposables qu'impose la CMU, il ne serait pas nécessaire d'obliger les praticiens exerçant en secteur 2 à pratiquer une proportion minimale d'actes sans dépassements d'honoraires ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

...la démographie médicale, la réforme hospitalière et, enfin, le parcours de soins. Sur ces points ô combien importants à nos yeux, je souhaite, madame la ministre, que vous m'apportiez des réponses précises. S'agissant de la démographie médicale, il faut en finir avec les contrevérités, les fantasmes et les caricatures. La situation est paradoxale. En effet, bien qu'il n'y ait jamais eu autant de médecins dans notre pays 252 746 étaient inscrits au Conseil de l'ordre au 1er janvier 2007, dont 213 995 en activité , 4 millions de Français ont des difficultés à accéder aux soins dispensés par un médecin généraliste. Il y a 340 médecins autant de généralistes que de spécialistes pour 100 000 habitants, mais ils ne sont pas harmonieusement répartis sur le territoire. L'héliotropisme et l'attrac...

...un établissement dépendent de sa situation budgétaire constatée il y a vingt ans. » Madame la ministre, confirmez-vous cette très bonne nouvelle, que nous attendons depuis que la T2A a été imposée aux établissements privés en un temps record et avec le succès que l'on sait ? Le troisième défi est le parcours de soins, qui est la pierre angulaire de la réforme de 2004. Il repose à la fois sur le médecin traitant, qui joue un rôle pivot, et sur le dossier médical partagé devenu malheureusement dossier médical personnel , dont nous souhaitons tous la mise en place la plus rapide possible. Le DMP sera un outil révolutionnaire et le petit lecteur qui permettra de le lire doit devenir pour le médecin un outil aussi banal que la trousse d'urgence qu'il emporte pour chaque visite. Il doit s'inscrire...

...et, en réalité, la convergence existe : nous évoluons vers une tarification à l'activité à 100 %, que nous avons peut-être trop tardé à mettre en place. Sur la démographie, les mesures incitatives, il faut écouter les internes. Faut-il croire qu'ils n'intéressent que lorsqu'on parvient à les manipuler ? Nous avons en face de nous des jeunes responsables, qui ont une vision de leur avenir et de la médecine qu'ils souhaitent pour leur pays. Nous, nous les écoutons et nous saurons construire avec eux la médecine de demain. Après vos constats, à défaut de proposer des solutions, vous brandissez le spectre de la saisine du Conseil constitutionnel. Le groupe UMP ne vous suivra pas dans cette voie et c'est pourquoi il votera contre l'exception d'irrecevabilité. (Applaudissements sur les bancs du groupe...