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...uoi il est essentiel que chaque réseau conserve ses capacités d'investissements et la spécificité de ses services, à l'usage des particuliers comme des industriels. Pouvez-vous nous garantir, madame la ministre, que ces deux réseaux mutualistes seront maintenus ? Il est évident que l'État doit sortir indemne de cette opération. Qu'en sera-t-il si, dans cinq ans, la situation financière du nouvel organe central ne lui permet pas d'assurer le remboursement prévu ? La représentation de l'État, qui se limite à deux membres nommés par le Gouvernement et à deux personnalités indépendantes, est-elle suffisante ? La situation de Natixis, qui reste préoccupante, ne justifie-t-elle pas une augmentation de son capital ?
Préoccupé du sort des petits actionnaires de Natixis, qui ont perdu près de 95 % de leur investissement, je trouve parfaitement justifié que cette audition soit ouverte à la presse. Natixis détenait une participation dans CIFG, un rehausseur de crédit américain. Il a été racheté ensuite par les organes centraux des Banques populaires et des Caisses d'épargne, qui ont déboursé 1,5 milliard d'euros. Au cours d'une audition, le 20 février 2008, il nous a été indiqué que les encours de CIFG étaient de 70 milliards d'euros. Dans de telles conditions, quelle pérennité Natixis peut-elle avoir ? Quelle confiance peut lui accorder son actionnariat ? Quelle stratégie allez-vous développer pour « redress...