2 interventions trouvées.
...ulu voir en quoi la situation s'était améliorée. La création du groupement interarmées pour les actions civilo-militaires, le GIACM, décidée le 1er juin 2001 a constitué un progrès notoire. Nos armées disposent désormais d'un véritable vivier, qui sait valoriser l'apport des réservistes. Le groupement fait de l'action civile une véritable spécialité et détache des équipes sur tous les principaux théâtres où nos forces sont déployées. Surtout, l'engagement de notre pays en Afghanistan a de nouveau confronté nos armées à un conflit anti-insurrectionnel dur. Pour reconquérir durablement les territoires et contribuer avec nos alliés afghans à leur pacification, il a semblé indispensable de renforcer les moyens dévolus aux ACM dans les zones de combat, plus particulièrement en Surobi-Kapisa. À la su...
...s qui ont travaillé, en tant que militaires, avec les populations locales peuvent plus facilement revenir quelques mois après en tant que civils pour proposer des contrats. Le contact ayant été noué très tôt, les relations commerciales ultérieures s'en trouvent facilitées. La plupart de nos partenaires appliquent cette politique, pourquoi ne le ferions-nous pas ? Je crois qu'il faut analyser les théâtres séparément pour tenir compte de leurs spécificités. Pour l'Afghanistan, je suis inquiet des conditions de déroulement de la reconstruction. Il y a par exemple un risque fort que des entreprises chinoises s'accaparent les ressources minières du pays alors même que ce pays ne participe à la coalition. La France a pourtant des atouts majeurs sur ce théâtre. Je pense notamment au lycée français, au ...