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...bligatoire la communication de l'identité de la mère à la majorité de l'enfant. C'était là ouvrir une première brèche. Les accouchement sous X réalisés en France répondent à des situations difficiles et douloureuses, voire dramatiques, pour des femmes en détresse qu'il n'est pas nécessaire de culpabiliser davantage. Nul ne peut nier la légitimité de la demande de l'enfant adopté de connaître ses origines. Néanmoins, traiter cette question sensible et difficile par le biais d'une ordonnance relative à la filiation n'est pas admissible à mes yeux. L'enfant adopté a d'abord été abandonné ; cette « blessure primitive », comme l'appellent certains spécialistes, doit être traitée et faire l'objet d'explications. Et ce n'est pas par une quasi impossible recherche en maternité que nous réglerons le prob...
... implicitement qu'il s'agit d'une adoption. Je vois certains d'entre vous faire signe que non, mais je puis vous assurer que tel est bien le cas ! Je suis moi-même conseillère générale, et je vois des familles qui viennent demander l'agrément pour adopter des enfants dans le cadre de la kafala. D'autres pays de l'Union européenne ont régularisé le système, suite à des discussions avec les pays d'origine qui ont permis de trouver des solutions s'apparentant à l'adoption simple, privilégiant la conservation du lien biologique. Nous sommes donc bien au coeur du sujet. Mais aujourd'hui, même lorsque ces enfants sont sur le territoire français depuis plus de cinq ans et lorsque j'y insiste ils sont devenus français, on ne reconnaît toujours pas aux familles la possibilité de les adopter. C'est i...