5 interventions trouvées.
...véhicules, notre intervention est limitée. En effet, toutes les normes obligatoires relatives aux véhicules sont actuellement fixées au niveau européen, et l'initiative nationale est faible. La Commission européenne avait conclu à la nécessité d'installer un dispositif limitant la vitesse lors de la construction des véhicules. En effet, pourquoi laisser construire des véhicules qui roulent à 200 kmh si l'on doit ensuite prendre des textes limitant leur vitesse à 130 kmh sur autoroute ? Mais l'Allemagne s'oppose à toute décision de cette nature pourtant recommandée dans le Livre blanc de sécurité routière, un des rapports auquel j'ai participé tout comme elle s'oppose à la documentation du risque sur ses autoroutes. Autre exemple : le WP 29 est une commission de l'ONU qui définit les nor...
... pencher de nouveau sur la question de la réduction des vitesses de circulation. On a de nombreuses raisons de le faire : l'équilibre de la balance des paiements, la réduction de la consommation, la sécurité routière. S'agissant de la sécurité routière, je vous suggèrerais trois méthodes. La première s'apparenterait à celle adoptée en 1972 : diminuer les vitesses de circulation par exemple 80 kmh sur route, 110 ou 120 kmh sur autoroute. Et la courbe de la mortalité redescendrait. La deuxième méthode serait la plus conflictuelle, comme on peut l'imaginer après le débat sur la LOPPSI 2. Elle consisterait à augmenter le poids et l'efficacité du système de contrôle-sanction, en prenant trois mesures. Premièrement, développer c'est en cours les fameux radars « mobiles mobiles », pour que...
... a transféré du niveau fédéral à celui des États le choix des limites de vitesse sur autoroutes, certains d'entre eux ont opté pour des vitesses basses. Or, 60 ou 65 miles est une vitesse très inférieure aux vitesses autorisées en France, qui est un pays beaucoup plus petit. Quand on s'habitue à conduire doucement, ce qui paraît anormal, c'est de rouler vite. Ma première 2 CV ne dépassait pas 75 kmh, ce qui n'empêchait pas de parcourir l'Europe. Il ne s'agit pas de ne plus utiliser la voiture, mais de l'utiliser avec une vitesse plus faible, plus calmement. J'ai fait moi-même l'essai d'aller à Toulouse puis à Montpellier et de revenir à Paris en roulant à 100 kmh sur les autoroutes, soit à une vitesse un peu plus élevée que celle des poids lourds ce qui m'a permis, en outre, de consommer 1...
... 11 millions de contrôle pour alcoolémie pour 40 ou 45 millions de conducteurs, ce qui ne fait qu'un contrôle tous les trois ou quatre ans. C'est très peu. Il en va différemment avec les radars. Il arrive souvent de passer devant des radars plusieurs fois par jour. J'ai moi-même eu le privilège d'être flashé en excès de vitesse, pour la première fois de ma vie, il y a huit mois : je roulais à 61 kmh retenus, donc probablement à 66 kmh réels dans une zone à 50 kmkh. J'observe que le système du permis à points est un système de sursis : le conducteur perd un point, puis un deuxième, puis trois, etc. À la fin, s'il n'a pas toujours pas compris, il finit par devoir repasser son permis. À ce stade, on ne peut pas prétendre que le conducteur a été piégé : il a fait n'importe quoi. Une telle s...
...a pas de solution miracle. En France, le problème posé par les motocyclistes est évident. Au kilomètre parcouru, ils ont plus d'accidents que les motocyclistes allemands et leur vitesse de circulation est plus élevée. Et si l'on voulait installer un système Lavia sur les motos, les « Motards en colère » s'y opposeraient. Il y a peu, revenant d'un centre de réadaptation, alors que je roulais à 90 kmh, j'ai été doublé par cinq motards qui roulaient, eux, à 180 ou 200 kmh ! Certes, il s'agit là de comportements extrêmes. Mais, sur une autoroute urbaine complètement pacifiée comme le périphérique parisien, on a dénombré trois tués en 2009 : parmi eux, il n'y avait pas un automobiliste. Nous sommes donc confrontés à un problème grave. La puissance maximale d'une moto est de 100 CV. Quand j'ai ob...