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Cet amendement a pour objet d'intégrer dans le L1 santé, dans un souci de cohérence, les formations d'auxiliaires médicaux tels que les infirmières et les masseurs-kinésithérapeutes. Dans certaines facultés, les étudiants masseurs-kinésithérapeutes sont recrutés à l'issue du PCEM 1. Refuser d'intégrer ces formations dans la première année commune nous semble parfaitement contradictoire avec le texte de la proposition de loi. D'ailleurs, en commission, plusieurs députés de la majorité ont déploré que les professions paramédicales ne soient pas comprises dans la réforme, en invoquant la place qu'ell...
...ensables pour la transition entre le secondaire et l'université, ce qui entraîne un accroissement significatif du niveau d'encadrement des étudiants. À cette fin, le tutorat paraît la meilleure solution parce que la relation entre les étudiants de première année et ceux des années supérieures est fondamentale. Des expériences de tutorat sont du reste déjà conduites avec succès dans de nombreuses facultés. Le rapport Bach précise que l'encadrement s'appuie sur un tutorat impliquant des étudiants d'années supérieures, des maîtres de conférence ou des professeurs d'université. Il serait souhaitable que ce tutorat soit mis en place partout afin d'assurer, je le répète, un meilleur encadrement des étudiants de première année.
J'évoquerai brièvement deux sujets qui me semblent primordiaux, et en premier lieu l'inquiétude des facultés et des universités, qui ne sont pas prêtes pour la mise en oeuvre de cette réforme ; j'ai même bien peur qu'elles ne le soient pas à la rentrée 2009. La réforme soulève en effet des difficultés en matière de locaux et de recrutement puisque, si vous augmentez le nombre d'étudiants, il faudra augmenter celui des personnels enseignants et administratifs.
...aits, que ce soit pour lutter contre l'échec en première année ou pour améliorer l'orientation des étudiants les plus en difficulté. Reste le problème des « reçus-collés », qui valideront leurs L1 sans toutefois pouvoir intégrer le numerus clausus. Dans un contexte de surpopulation universitaire, les syndicats étudiants demandent que soient instaurées au niveau national des passerelles entre les facultés. Il souhaitent également que des conventions soient passées par décret entre les universités et les instituts de kinésithérapie ou d'ergothérapie. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)