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Je comprends la position du rapporteur général et du ministre pour des montants qui restent normaux. Mais je n'ai eu aucun scrupule à proposer cet amendement, en voyant les sommes astronomiques distribuées en stock-options. Je rappelle qu'elles ne sont pas payées, qu'il n'y a pas de décaissement et qu'il n'y a souvent guère de corrélation avec le niveau d'activité d'un dirigeant ou d'un cadre supérieur. Certaines personnes peuvent gagner jusqu'à 10 ou 20 millions d'euros, parce qu'elles ont bien négocié leur contrat de travail. Il faut moraliser cette situation. Quant au fait de savoir s'il s'agit d'un élément d'appréciation ou d'appel, rassurons-nous : lorsque nous aurons fiscalisé au bon niveau les stock-options, il y aura dans les grandes entreprises des fiscalistes...
Je rejoins ce que vient de dire notre collègue, qui est partagé, je pense, par beaucoup d'autres sur ces bancs. Nous essayons de proposer un seuil acceptable. On distingue deux catégories de retraites chapeaux. Il y a les retraites classiques, d'un montant normal par rapport aux dernières rémunérations des différents dirigeants ou cadres supérieurs d'une entreprise, qui sont négociées dans le cadre contractuel normalisé et qui permettent d'avoir quelques garanties en cas de sortie, anticipée ou pas, de l'entreprise, qu'elle soit moyenne ou grande. Et puis, il y a les retraites qu'on pourrait qualifier de sud-américaines pour ma part, je les appelle les retraites « sombreros ». Ce sont celles des gens qui exagèrent. O...
Comme Jean-Pierre Brard l'a indiqué, les contrats à golden parachute comportent très souvent un golden hello. Après le pot de bienvenue et le chèque afférent d'un montant dépassant parfois largement l'entendement , on constate, quelques mois plus tard, que le dirigeant ne fait pas l'affaire, qu'il a mal agi ou qu'il a détruit de l'emploi quoique ce dernier cas de figure soit plutôt salué par les marchés , et on lui donne un golden parachute. Il ne faudrait pas abuser de la patience des parlementaires, il faut en passer par une moralisation nécessaire. Le golden parachute est une pratique déviante qui, malheureusement, n'incite pas les dirigeants à se montre...
...année sur les LBO, j'aimerais qu'on en dresse un bilan objectif. Nous savons tous qu'il y a eu des opérations sauvages et mal montées, réalisées par des gens dont l'unique objectif était de faire du profit à très court terme. Personne ne saurait s'en satisfaire. Nous les rejetons tous. Mais il y a eu aussi il faut le reconnaître des opérations de LBO menées de manière intelligente par de bons dirigeants qui ont créé beaucoup d'emplois. (L'amendement n° 257 n'est pas adopté.)