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... avez fait le pari que le moteur essentiel du dispositif serait le gain financier pour les bénéficiaires. Or, ce gain est parfois minime, voire fluctuant, ce qui ne permet pas au bénéficiaire de se projeter dans un avenir proche. Erreur de mise enoeuvre car vous avez fait du RSA un dispositif d'assistanat au lieu de développer l'autonomie des personnes par le biais d'un accompagnement conciliant insertion sociale et insertion professionnelle. Au lieu de cela, vous avez complètement désorganisé le dispositif qui existait au sein des conseils généraux, et pour le fonctionnement duquel, d'ailleurs, vous ne leur donniez pas les moyens financiers nécessaires. Dans le domaine de l'insertion professionnelle, vous avez fait intervenir un nouvel acteur, Pôle Emploi. Or celui-ci ne propose aucun accompagne...
... contre 36 % en 2006 le problème du chômage y est donc encore plus prégnant qu'ailleurs , rien n'est prévu, pas de réorientation de crédits affectés à ce programme. On constate l'échec et on poursuit, alors que l'accompagnement social dans ces quartiers, on le sait, nécessite une appréhension globale des problèmes. Si l'emploi reste l'objectif final, on relève que dans la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », les crédits destinés à l'accompagnement des familles dans leur rôle de parents sont en baisse constante depuis 2007 et particulièrement marquée en 2010, et que l'État se désengage des réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents. Il faudrait maintenant passer des discours, des annonces, des données invérifiables qui sont ni plus ni moins de la communicati...
...avec la politique menée sur les plans économique et social. On peut dès lors légitimement se demander pourquoi les employeurs choisiront plutôt le RSA que le RMA. Pour l'effet d'aubaine, pour employer une main-d'oeuvre peu onéreuse. Nous proposerons des amendements pour éviter ces écueils. Nous verrons bien si vous les acceptez. Enfin, le risque est grand de voir les départements comptables de l'insertion professionnelle des personnes les plus en difficulté alors que le nouveau service de l'emploi n'aurait la charge que des plus employables. Cette évolution créerait une inégalité de traitement entre les citoyens, serait source de confusion et probablement, à terme, de transferts de charges.
Ce sous-amendement s'inscrit dans la même logique que les précédents. Puisqu'il s'agit de politique d'insertion, donc d'emploi, nous souhaitons que les organisations syndicales et professionnelles représentatives soient associées au pacte territorial de lutte contre la pauvreté.