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Interventions sur "palliatifs" de Michèle Delaunay


4 interventions trouvées.

...un contrat d'objectifs. Or vouloir enfermer un établissement dans un contrat global, c'est instaurer entre les esprits les plus aigus, les plus brillants, entre les meilleurs chercheurs, une compétition qui sera très difficile à gérer et qui risque d'être dommageable pour ces établissements mus avant tout par une volonté d'innovation et de recherche. Je voudrais dire un mot, moi aussi, des soins palliatifs. Jean-Marie Le Guen a avancé, par boutade, qu'un jour il n'y aurait plus que des soins palliatifs. Ce n'est pas notre ambition. Mais notre ambition est qu'il y en ait partout. Mme Touraine a parlé du sujet ô combien important des équipes mobiles, mais nous souhaitons vivement qu'il y ait des lits de soins palliatifs à l'intérieur même des services et en particulier des services comme le mien, q...

...ses, mais demande beaucoup de personnel d'accompagnement. Permettez-moi d'y voir un hommage rendu à l'investissement individuel, de proximité, affectif, de chaque jour, du personnel soignant auprès de malades qu'il ne s'agit plus de guérir mais d'accompagner et de soulager également. Madame la ministre, permettez-moi d'appeler votre attention sur les diverses facettes de la pratique de ces soins palliatifs, qui vont des équipes mobiles dans les services aux lits de soins palliatifs à l'intérieur des services, et jusqu'à des équipes mobiles à l'extérieur des établissements, comme le souhaite Mme Touraine. Sans cela, il n'y aura pas d'égalité territoriale entre les patients. C'est pour les équipes soignantes une grande aide d'avoir à leurs côtés des personnes qualifiées, des infirmières habituées à ...

Loin de nous, madame la ministre, l'idée de vouloir polémiquer. Il ne s'agit pas d'une pathologie mais, si l'on fait preuve d'un certain pessimisme, c'est le rendez-vous, comme l'a indiqué Mme Génisson, de chacune des pathologies que vous avez citées. Les familles des malades d'Alzheimer ne considéreront pas comme choquant que les soins palliatifs soient spécifiquement prévus, pas plus que les familles de cancéreux, car elles savent que cela peut concerner leur proche. Et toutes les maladies rares sont graves. S'il s'agissait de « bricolinettes », on ne vous en saisirait pas. La vérité, c'est qu'aucune de ces associations, aucun de ces groupements de malades ne comprendrait que le sujet général de l'accompagnement de fin de vie puisse ne ...

Bien sûr. Pourtant, développer les soins palliatifs, c'est une manière de revaloriser l'engagement des personnels et l'investissement humain, dont nos sociétés, à quelque niveau que ce soit, et même en dehors des hôpitaux, ont besoin.