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Interventions sur "RSA" de Michèle Delaunay


4 interventions trouvées.

...humaine, le travail est, depuis que ce mot existe, au coeur du socialisme. Nous ne pouvons donc que partager le principe du revenu de solidarité active. Mais parce que nous respectons le travail, nous ne voulons pas qu'il soit source d'inégalités, de précarité ou de pauvreté. Nous voulons qu'il soit digne, durable, et rétribué par un juste salaire. Nous n'avons pas l'intention de nous opposer au RSA, mais de le compléter. En l'état, le RSA ne procure pas de travail, il le prête et engendre temps partiel et emploi précaire. Vous le savez comme nous, le RSA intéresse grandement les secteurs en tension, qui, pour la plupart, n'offrent que des emplois précaires et à temps partiel. Dans les départements où l'expérimentation a été menée, les entreprises qui avaient besoin de recourir à des intérim...

Il faut l'accompagner de mesures relatives aux gardes d'enfants, cela a été souvent rappelé, et à la santé. Je me permets d'insister sur ce point aujourd'hui où nous apprenons que 40 % de nos concitoyens retardent ou limitent leurs soins, faute de pouvoir d'achat. Le RSA est générateur d'inégalités entre ceux qui travaillent, selon qu'ils ont plus ou moins de vingt-cinq ans ; c'est pour cela que nous vous demanderons de l'étendre aux jeunes qui travaillent. Nous vous suggérons de créer une commission d'enquête afin d'explorer toutes les possibilités de secourir et d'aider les jeunes en rupture de famille. Deuxième inégalité : entre celui qui, dans une entreprise...

Vous nous répondrez sans doute au cours du débat, monsieur le haut-commissaire. Le RSA laisse les plus pauvres sur le bord du chemin. Je souris en écoutant les orateurs de droite qui abusent de cette formule lorsqu'ils affirment que personne ne sera laissé sur le bord du chemin. Ici, les mots ont tout leur sens, car les personnes les plus exclues ou les plus éloignées de l'emploi ne connaissent aucun bonus alors même que leurs revenus se dégradent. Il faut accompagner le RSA, monsi...

Vers quels acteurs du dispositif iront les 150 millions de frais de fonctionnement prévus ? Enfin, il faut compléter le financement du RSA en faisant participer les bénéficiaires du bouclier fiscal. Votre gouvernement ne sera crédible que s'il est à l'origine de mesures équitables ; il ne le sera que s'il ne se contredit pas. Or, dans le même temps, M. Daubresse nous dit que le financement est pérenne, alors que le Président de la République prétend le contraire.