Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "égalité" de Michèle Delaunay


3 interventions trouvées.

...ne aujourd'hui d'entendre notre demande qu'en l'incluant dans une proposition de loi qui, au contraire, en confirme le principe ; est-ce loyal ? Mais revenons au texte et à son titre. Dans le titre même de cette proposition de loi, on parle de parité entre écoles privées et écoles publiques. Où avez vous vu que cette parité soit une obligation constitutionnelle ? Quel sens donnez-vous à ce mot : égalité de droits ? de devoirs ? de chiffres ? Il n'y a de parité qu'à égalité d'obligations et de charges. Je prendrai un exemple à Bordeaux, où le manque d'équipements sportifs se fait cruellement sentir. L'enseignement privé, qui bénéficie de l'usage des équipements sportifs publics a-t-il l'obligation, en cas de carence du public, de mettre à disposition des enfants ses salles de sport et ses équipe...

...ux issus de milieux défavorisés, orientés vers des établissements dits d'insertion. Cette proposition de loi essaie de nous faire accroire que financer à parité la scolarisation dans le public ou le privé est un devoir. Mais soyons clairs : la parité n'a ici aucun fondement juridique. En arrivera-t-on un jour à rembourser les notes de taxi de ceux qui n'aiment pas prendre le bus ? Ce sont les inégalités déjà réelles, parfois criantes en matière d'éducation que nous risquons encore d'aggraver. Ce serait, à Bordeaux, ne pas éduquer à Caudéran comme dans le quartier du Grand-Parc, comme si d'un côté l'éducation était une exigence et de l'autre une simple possibilité Telles sont les conséquences que pourrait avoir votre proposition de loi. Même si ce principe non constitutionnel de parité éta...

Permettez-moi un préalable sur ce passionnant débat sur les mots que nous venons d'avoir. Le mot « parité » est en effet mal utilisé puisque, étymologiquement, il concerne des pairs. Mieux vaudrait l'utiliser comme on le fait pour les genres entre personnes et non pas entre articles de loi. D'ailleurs, dans la suite du texte que M. Glavany avait en main, il est dit que l'égalité contrevient à la parité. Je crois donc que nous devrions être très sourcilleux sur ces termes, en particulier quand ils apparaissent dans le titre d'une loi. Une autre remarque concerne la liberté de l'enseignement, qui n'est autre que la liberté d'enseigner. Cette expression n'a pas, à de multiples reprises sur d'autres bancs, été utilisée de cette manière. J'en viens à l'amendement n° 1, sur ...