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Interventions sur "métier" de Michel Issindou


5 interventions trouvées.

...est pas très bonne. La ville est difficile à vivre pour les personnes âgées. Même si quelques commodités ont été mises en place, leurs déplacements demeurent problématiques. Quant au secteur du logement locatif, peu de mobilité existe. Des personnes ayant vécu dans de grands appartements ne veulent pas en bouger en dépit du départ de leurs enfants. De leur côté, les aidants familiaux exercent des métiers ingrats, peu payés et mal reconnus. Et les places disponibles dans les EHPAD sont de plus en plus rares. Nous avons trop peu construit, trop peu prévu. J'espère que nous parviendrons à rattraper notre retard, mais à quelle échéance ? L'option entre maintien à domicile et hébergement en foyer ne peut faire l'objet d'une réponse dogmatique. Certaines personnes préfèrent vivre dans une ambiance co...

En dépit du titre de l'émission, j'ai entendu proférer un mensonge. M. Copé a dit, sans trop de conviction, qu'il avait été tenu compte de la pénibilité des métiers. Or, ce n'est pas du tout de pénibilité des métiers qu'il est question. Il semblait d'ailleurs ne pas être très à l'aise sur ce sujet, et bafouillait quelque peu. L'expression « pénibilité des métiers » est un raccourci qui fait croire que tous les Français seront pris en compte dans leur pénibilité, alors que l'on sait bien qu'il n'en est rien ! Les mots ont un sens, comme l'a dit l'excellent P...

...ifiant qu'elles soient placées en incapacité ou en invalidité. Ce recensement incitera peut-être les entreprises à faire de la prévention, mais guère plus, si vous n'avez pas la volonté que le suivi se traduise par quelque chose de concret. Par ailleurs, vous aggravez encore la situation en repoussant la retraite à 62 ans. C'est la double peine : vous obligez les personnes déjà fatiguées par des métiers difficiles à travailler deux ans de plus. Ces métiers qui conduisent les gens à l'épuisement existent réellement, vous semblez l'ignorer ! La fonction de député n'en fait pas partie, et sans doute cela nous ferait-il du bien à tous d'aller visiter quelques entreprises, de nous rendre sur le terrain, au sein de PME. Je me demande vraiment si vous le faites assez (Exclamations sur les bancs du gr...

... toute façon, à la fin, c'est toujours le même qui a raison, et ce sera toujours le Gouvernement. Pourquoi pas ? Il faut alors le dire clairement, comme le rapporteur l'a fait tout à l'heure sur le paritarisme. Sur la pénibilité aussi, on a entendu de belles choses. Il y a quelques années, pendant la grève des infirmières, tout le monde exprimait à l'unisson la compassion que nous avions pour ce métier difficile, fait d'astreintes et d'un contact permanent avec des malades et souvent aussi, malheureusement, avec la mort. Et en 2003, lors de la réforme des retraites, on a considéré qu'il fallait tenir compte de sa pénibilité. Quelques années plus tard, tout d'un coup, ce métier n'est plus considéré de la même façon sous prétexte que l'on propose aux infirmières de passer dans la catégorie A : ma...

Vous passez en catégorie A, et la retraite sera à soixante ans. Mais cela n'a aucun rapport. Vous jetez hâtivement un pont entre le diplôme, qui est une reconnaissance nécessaire, légitime, et l'âge de la retraite, que vous repoussez. C'est encore une absence de reconnaissance, les infirmières apprécieront. C'est un métier que vous voulez revaloriser, c'est un beau métier, comme l'a souligné Mme Vasseur, les infirmières ont envie de l'exercer, elles sont motivées et le message que vous leur envoyez, c'est que c'est un métier tellement beau qu'elles vont l'exercer plus longtemps et dans des conditions toujours plus pénibles