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...iciper. Nous savons que le nombre des plus de 75 ans va s'accroître de 40 % dans les prochaines années. Nous compterons 260 000 centenaires en 2050. Or, notre situation pour faire face à cette évolution n'est pas très bonne. La ville est difficile à vivre pour les personnes âgées. Même si quelques commodités ont été mises en place, leurs déplacements demeurent problématiques. Quant au secteur du logement locatif, peu de mobilité existe. Des personnes ayant vécu dans de grands appartements ne veulent pas en bouger en dépit du départ de leurs enfants. De leur côté, les aidants familiaux exercent des métiers ingrats, peu payés et mal reconnus. Et les places disponibles dans les EHPAD sont de plus en plus rares. Nous avons trop peu construit, trop peu prévu. J'espère que nous parviendrons à rattraper...
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, chers collègues, Jean-Yves Le Bouillonnec vient de nous démontrer avec conviction qu'il existait une politique plus courageuse, plus efficace pour régler la crise du logement (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire),
logement dont le coût grève si lourdement le budget des ménages les plus modestes. Hélas, votre projet est bien peu ambitieux. Il ne concernera, au mieux, que le million de personnes qui déménagent tous les ans, s'agissant de la caution, et ne réduira en rien le mal causé par l'augmentation du montant des loyers, de 30 % en six ans, tandis que les APL baissaient de 10 %. Je vous laisse constater les dégât...
Vous comprendrez dès lors, mes chers collègues, mais vous l'avez sans doute déjà compris, que je vous demande de voter la question préalable défendue par Jean-Yves Le Bouillonnec, qui est assortie de vraies propositions de nature à sortir de l'impasse de la crise du logement. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)