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...nt à sa vocation. Le statut de l'Agence est incompréhensible, on le sait, et pourtant ça marche. Certes, il y a eu d'importantes difficultés et les responsables successifs en portent une lourde responsabilité. Il fut une période où la presse régionale tenait véritablement l'AFP et bloquait toute évolution car cela ne l'intéressait pas pour une raison d'ailleurs fort compréhensible : elle était cliente et non pas actionnaire. Dès lors qu'elle n'y trouve plus son intérêt, il est normal qu'elle envisage de se désabonner. Donner un rôle plus important à l'État n'est pas une mauvaise idée. Il est cependant à craindre, étant donné l'importance des ambitions affichées, que celui-ci ne soit très vite obligé de sous-traiter. La « nationalisation » ne serait alors qu'un passage vers d'autres formes do...
Peut-être la PQR ne représentait-elle que 10 % des débouchés mais elle réclamait 55 % en matière de décision tandis que les radios et les télévisions souhaitaient de leur côté une meilleure représentation. En défendant leurs intérêts légitimes de clients, vos prédécesseurs n'ont pas permis à l'Agence d'évoluer au rythme que nous aurions souhaité. Ce n'est pas faute d'imagination de la part des journalistes de l'AFP ou d'autres personnes. À l'époque, un certain immobilisme arrangeait tout le monde.