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Interventions sur "ARS" de Maxime Gremetz


5 interventions trouvées.

...t l'une des régions les moins bien dotées et qui souffre des retards sanitaires les plus graves. Il fut une période où l'on a pris en compte ces retards dans l'hospitalisation et tous les indicateurs sanitaires pour attribuer les crédits de prévention et de santé. Il y alors eu un rattrapage, un certain rééquilibrage. Cela n'existe plus. On nous a expliqué en long et en large que la création des ARS allait permettre de rassembler tous les indicateurs de santé, pour disposer d'une vue régionale que nous n'avions pas. Je trouvais que l'idée était bonne la mise en pratique, c'est autre chose. Je devais être naïf, d'où mon étonnement quand, madame la ministre, vous nous dites exactement le contraire : les indicateurs de santé ne permettent pas, au niveau régional, de dire où il faut porter l'e...

...fait même pas l'effort de faire le diagnostic de la médecine scolaire, alors que la prévention commence là. Or, sa situation est catastrophique. Parlons ensuite de la médecine du travail, qui compte de moins en moins de médecins. Vous avez vu dans quel état elle est ? On ne fait même plus de bilan de santé digne de ce nom au moment de l'embauche ! La conscription permettait aux moins aux jeunes gars d'avoir un bilan de santé complet, mais, aujourd'hui, elle n'existe plus ! Aujourd'hui, il n'y a plus rien du tout ! Comment parler d'une politique de santé sans parler de la prévention ? Le nombre des maladies professionnelles explose. Je pense à celles liées à l'usage de l'amiante, à laquelle personne, ni à droite, ni à gauche, ne s'est opposé alors que sa nocivité est connue depuis 1905. Chaq...

...fait même pas l'effort de faire le diagnostic de la médecine scolaire, alors que la prévention commence là. Or, sa situation est catastrophique. Parlons ensuite de la médecine du travail, qui compte de moins en moins de médecins. Vous avez vu dans quel état elle est ? On ne fait même plus de bilan de santé digne de ce nom au moment de l'embauche ! La conscription permettait aux moins aux jeunes gars d'avoir un bilan de santé complet, mais, aujourd'hui, elle n'existe plus ! Aujourd'hui, il n'y a plus rien du tout ! Comment parler d'une politique de santé sans parler de la prévention ? Le nombre des maladies professionnelles explose. Je pense à celles liées à l'usage de l'amiante, à laquelle personne, ni à droite, ni à gauche, ne s'est opposé alors que sa nocivité est connue depuis 1905. Chaq...

...es. Par ailleurs, madame la ministre, j'ai toujours dit qu'il fallait prendre les questions de santé globalement, au niveau régional. Il y a une complémentarité entre tous les aspects de la santé, on ne peut pas mettre d'un côté l'hôpital et, de l'autre, la prévention, ni séparer la question des médecins libéraux de celle de la continuité des soins. Mais avec votre texte, à quoi assiste-t-on ? L'ARS remplace l'ARH et toutes les administrations comparables. Or celles-ci étaient démocratiques, ou elles avaient au moins une représentation syndicale. Alors que l'ARS, c'est le préfet de police de la santé dans la région ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) C'est l'étatisation totale ! (Vives exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.) C'est pire que dans l'ex-Union soviétique ! ...

...que générale, appliquent le plan global de financement pluriannuel et les propositions de tarifs de prestations, ordonnent les dépenses et recettes de l'établissement, gèrent les biens immobiliers de l'établissement et fixent les rémunérations des médecins libéraux qui, désormais, pourront venir exercer à l'hôpital public. Les directeurs d'établissement seront les marionnettes des directeurs des ARS