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...de, plus aucun soldat américain n'est présent dans la capitale : ce sont bien l'armée et la police irakiennes qui y assurent la sécurité. Si 125 observateurs européens ont été déployés dans le pays dont de nombreux diplomates , la délégation parlementaire française était la plus nombreuse, comme n'ont pas manqué de le souligner la presse, unanime, ainsi que le président de la haute commission électorale indépendante irakienne (HCEI), celui du Conseil des Représentants et celui de la commission des affaires étrangères de ce même Conseil. L'organisation des bureaux de vote était, quant à elle, remarquable malgré des conditions de sécurité draconiennes même si le dispositif été assoupli en cours de journée puisque la circulation automobile était interdite afin de prévenir toute tentative d'atte...
Ils étaient ouverts de huit heures du matin à cinq heures du soir. Toutefois, avec l'accord des représentants des partis, on a permis à des personnes qui attendaient leur tour de voter un peu après la fermeture des bureaux à dix-sept heures. En ce qui concerne la campagne électorale, chaque parti avait ses propres relais et réseaux.
Il n'y en a pas vraiment eu, même si le scrutin lui-même a fait l'objet d'une intense couverture médiatique. S'agissant des inscriptions sur les listes électorales, nous n'avons pas eu d'information particulière.
La taille des affiches électorales étant proportionnelle à la puissance des partis politiques qui les ont imprimées, ce sont bien eux qui ont financé la campagne électorale ! Dès lors, la formation au pouvoir et celle qui, dans l'opposition, est la plus structurée, disposaient d'un avantage certain. Par ailleurs, je ne saurais dire précisément d'où venaient les huit tirs de roquette que nous avons entendus mais M. l'ambassadeur ...
Les services de l'ambassade savent fort bien à quoi s'en tenir. La participation électorale, quant à elle, a en effet été moindre qu'en 2005 mais la volonté de poursuivre le processus démocratique a été constamment réaffirmée. J'ajoute que les responsables des listes à dominante confessionnelle ont eux-mêmes insisté sur le sentiment national qui les a animés, indépendamment aussi de toute considération régionale.