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Interventions sur "pénibilité" de Marylise Lebranchu


3 interventions trouvées.

On aurait pu approfondir ce débat si nous en avions eu le temps. Je discutais l'autre jour avec des infirmières qui ont pris une journée de congé pour se rendre devant l'Assemblée nationale, partant de Morlaix à trois heures du matin, et repartant d'ici à quatorze heures trente. Certes, elles ont l'habitude de la pénibilité, elles pouvaient faire un tel voyage ! Elles me disaient qu'elles étaient prêtes à discuter de beaucoup de choses concernant leur métier, quand, tout à coup, l'une d'elle s'est exclamée : « J'ai cinquante-quatre ans et demi. C'est cet été que je dois prendre une décision. Qu'est-ce que cela veut dire ? Quelles sont ces façons de faire ? » Il y a un effet de panique dans un métier qui subit déjà b...

... ont cinquante-cinq ans et que l'on vient de rappeler ou qui ne peuvent pas partir faute de remplacement. « Il y a des risques », vous disent-ils, et nous le savons tous. C'est un vrai sujet de discussion : ne peut-on pas ouvrir une autre passerelle professionnelle à un médecin anesthésiste qui, passé soixante ans, est encore obligé de se lever la nuit, de rester au même poste, quelle que soit sa pénibilité et quelles qu'en soient les conséquences pour lui et pour les autres, jusqu'à soixante-cinq ans ? La question se pose de la même façon pour plusieurs corps paramédicaux. Voilà de vrais sujets de discussion. Or au lieu d'ouvrir un débat qui serait intéressant pour ces personnels et pour tous les usagers des hôpitaux publics, vous nous présentez un texte qui braque tout le monde. Vous aurez beau d...

Nous sommes prêts à chercher des solutions avec vous, mais il faut que vous reconnaissiez que les personnels vivent mal la pénibilité de leur travail et leurs difficultés à répondre aux besoins dans les hôpitaux qui ne sont pas les mieux dotés. Et, tout à coup, ils sont confrontés à un chantage c'est le terme qu'ils emploient : « Ou bien tu prends ta revalorisation, que tu attends depuis longtemps, et tu pars à soixante ans, ou bien tu ne la prend pas et tu pars à cinquante-cinq ». Ce n'est pas une parole d'État que de dire...