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...ualité législative. Encourager la participation au vote dans les universités, inciter les étudiants à exercer leurs prérogatives citoyennes est un projet auquel nous pouvons toutes et tous souscrire. Cependant, « faire le pari », comme l'écrit le rapporteur, que l'utilisation des nouvelles technologies peut conduire à « un regain démocratique » ne manque pas de provoquer le scepticisme. Le vote électronique aurait, nous dit-on, toutes les vertus. Apparemment, quoi de plus facile que de voter d'un ou de plusieurs clics de souris. Facilité aussi puisqu'il n'y a plus besoin de se déplacer, nous explique-t-on, ce qui serait « pénible pour les étudiants ». Peut-on, en tant qu'élus de la République, réduire la question de la participation électorale à celle de la facilité d'un clic de souris ? N'y a-t-il ...
Si certains progrès restent à faire en matière de démocratie étudiante, l'urgence pour les universités, ce n'était pas cette proposition. Pour avoir enseigné à l'université, il me semble que l'abstention ne sera pas réduite par le vote électronique. Monsieur le rapporteur, vous écrivez page 11 de votre rapport : « C'est pour cette raison que l'obligation de se déplacer se traduit par un effort qui peut être parfois ressenti comme pénalisant par l'étudiant : si ce « devoir électoral » ne consomme pas un temps considérable, il peut s'exercer dans des conditions qui peuvent être perçues comme ennuyeuses, peu valorisantes, voire fastidieus...