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Aussi bien le service civil volontaire, institué par Jacques Chirac en 2006, que les divers dispositifs proposés à sa suite, se sont révélés inadaptés et inopérants. Pour atteindre l'objectif préconisé par le Livre vert de la jeunesse, qui est de recruter 10 % d'une classe d'âge soit 70 000 à 75 000 jeunes en 2015, l'engagement de l'État est indispensable tant pour la gestion que pour le financement.
Or, parmi les causes identifiées de l'échec du service civil volontaire 50 000 volontaires civils par an attendus, moins de 3 000 au bout de trois ans ,
L'Inspection générale des affaires sociales l'énonce clairement dans son rapport de novembre 2009 : « La contrainte budgétaire a [...] beaucoup pesé sur le service civil et contribué à sa confidentialité. » Pour assurer la montée en puissance du dispositif, le coût est estimé à 500 millions d'euros par an.
... l'on songe aux contrats dont la durée dépassera l'exercice. Le service civique se distingue du salariat car il ne se confond ni avec l'emploi, ni avec la formation professionnelle : c'est « du » travail, ce n'est pas « un » travail. Mais il se distingue aussi du bénévolat : le versement d'une indemnité est prévu, dont le montant sera fixé par décret. Pour mémoire, un jeune volontaire du service civil coûte actuellement 635 euros par mois. Il serait incompréhensible, monsieur le haut-commissaire, que l'indemnité attachée au futur service civique ne soit pas au moins équivalente. Je ne sais pas, madame la présidente, si j'ai épuisé mon temps de parole.