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...e, qui veulent mettre en concurrence l'enseignement public et l'enseignement privé. Disons-le d'entrée de jeu sans ambiguïté : nous refusons cette logique marchande de l'éducation. En effet, elle aurait pour conséquence l'effacement de la spécificité de l'enseignement public, et nous risquerions de voir s'instaurer la décentralisation de l'éducation au niveau des régions et l'accroissement des inégalités entre les enfants. Le comble serait atteint si l'État se faisait le complice de cette logique et que la loi favorisait clairement le financement des écoles privées. À ce titre, le récent décret concernant l'accord relatif aux diplômes universitaires signé entre le Vatican et l'État français est un coup bas de plus contre l'enseignement public.
...pas les mêmes et les valeurs ne sont pas les mêmes. Certes, le choix de mettre son enfant dans une école privée revient aux parents, mais il n'est en aucun cas acceptable qu'il en résulte une obligation de financement pour une commune. Ce serait ni plus ni moins que la négation du principe constitutionnel de libre administration des collectivités locales. Ce serait aussi bafouer le principe de l'égalité des citoyens. En effet, l'élève de l'école publique qui souhaite s'inscrire dans une école publique située dans une autre commune que celle où il réside doit obtenir l'accord de cette dernière alors que l'élève d'une école privée n'a nul besoin de cet accord préalable : quelle iniquité ! L'article 89 a donc créé une situation de concurrence déloyale entre le public et le privé, au profit de ce de...