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... à venir en soutien à leurs établissements bancaires, pour éviter que la défaillance de l'un ne provoque celle de l'ensemble du système, ce qui aurait été synonyme de difficultés encore plus lourdes pour les épargnants, les emprunteurs et, partant, pour le fonctionnement de l'économie. Deuxièmement, le rapprochement entre les deux banques est né « dans » l'urgence, mais pas « de » l'urgence. Les dirigeants des Caisses d'épargne et des Banques populaires en débattaient entre eux depuis des années. Ce n'est pas une idée nouvelle. En région, les responsables se connaissent, se parlent. À plusieurs reprises, des discussions ont eu lieu au plan national sur l'opportunité de réunir les Banques populaires, dont la part de marché de la banque de détail tourne autour de 8 ou 9 %, et les Caisses d'épargne, ...
...ciliation entre centralisation et décentralisation. Il s'agit fondamentalement de deux groupes décentralisés, de deux réseaux d'établissements financiers autonomes au niveau régional : les Banques régionales populaires et les Caisses régionales d'épargne sont des banques de plein exercice, établissements autonomes disposant de fonds propres et d'une politique propre de distribution, menée par des dirigeants selon une logique économique qui les rend comptables de leurs résultats et de leur bilan. Cependant, s'agissant de banques sous statut coopératif, la loi bancaire impose qu'un organe central assure la sécurité financière de l'ensemble du dispositif, en mettant en oeuvre le mécanisme de solidarité financière. Cet organe central dispose pour ce faire de capacités de détermination des orientations ...
...it de mon devoir de remplir cette tâche, par conviction et par estime pour le Président de la République. Je n'ai pas un appétit effréné pour le pouvoir ou les satisfactions personnelles. Mais il fallait dans cette affaire un homme neutre, qui incarne aussi de quelque façon la puissance publique. Il était donc de mon devoir d'accepter. Conscients de cette nécessité de nommer un homme neutre, les dirigeants des deux groupes n'ont pourtant pas proposé de candidats. Ils se sont dit qu'il était judicieux, étant donné la situation où était leurs groupes, que j'assume la responsabilité exécutive de ces derniers afin de mener à bien le projet qui était le leur. Je considère cela comme une mission, et non comme un avantage. Vous avez raison, monsieur Perruchot : les chiffres sont inquiétants, mais ils dé...
...a légère. Votre citation de l'article des Échos est incomplète : j'y faisais état du travail du Premier ministre et de l'ensemble du Gouvernement. En ce qui concerne la saisine de la Commission de déontologie, j'ai déjà expliqué dans quel cadre j'avais sollicité ces avis, et rappelé la jurisprudence constante de la Commission en la matière. Quant à votre dernier point, je n'ai pas, en tant que dirigeant des deux entreprises, d'inquiétude particulière.