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...drait aujourd'hui un coût global de 6 milliards d'euros. Plusieurs raisons expliquent ce doublement, notamment une vision optimiste de la construction et des difficultés constantes avec le client. Par ailleurs, le manque d'expérience d'Areva en tant que maître d'oeuvre a souvent été mis en avant. Néanmoins, EDF semble connaître les mêmes difficultés pour l'EPR de Flamanville. Deuxième raison : l'acquisition d'UraMin, pour un coût global de 2,8 milliards d'euros en comptant les investissements réalisés par la suite (de l'ordre de 900 millions). Je reviendrai plus en détail sur ce sujet en fin de présentation. J'y insiste : l'industrie nucléaire est une industrie à forte intensité capitalistique. Les investissements sont énormes et les retours sur investissement se déroulent selon des cycles très lon...
...introduite en bourse. Tout cela a sous-entendu que la mine valait beaucoup plus cher que le prix d'abord demandé. Face à ces manoeuvres, l'APE n'a pas joué son rôle. Cela dépasse le cas particulier d'UraMin, et concerne la stratégie d'Areva : quelles étaient les possibilités de l'entreprise au regard de ses capacités financières qui, entre la construction de centrales de nouvelle génération et l'acquisition d'UraMin, paraissaient manifestement insuffisantes ? Sur l'accord entre EDF et le consortium chinois, nous avons bien posé la question, tant à l'Agence qu'à l'entreprise publique. Si, à la limite, nous pouvons penser qu'un accord est légitime pour construire et entretenir des centrales à l'étranger, il nous est apparu plus aventureux d'inclure la France dans cet accord. Les dirigeants d'EDF nous...