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Interventions sur "vidéosurveillance" de Manuel Valls


4 interventions trouvées.

Nous vivons malheureusement dans une société de plus en plus violente ; nous sommes nombreux à faire ce constat depuis des années. Il faut donc mettre l'accent sur l'échec d'une politique d'ensemble qui atteint ses limites et dont il faut discuter. Nous sommes nombreux aussi à considérer que la vidéosurveillance est un outil utile, indispensable même. Elle a d'abord été installée dans les équipements publics, les transports en commun notamment, et cela fonctionne. Elle sert non seulement à la prévention, mais également à élucider les enquêtes et participe de la lutte contre le sentiment d'insécurité expression au demeurant que je n'apprécie guère au même titre que la rénovation de l'urbanisme ou de ...

Peu importe le terme du reste : « vidéosurveillance » ou « vidéoprotection ». Le problème fondamental est la diminution des forces de l'ordre sur le terrain. Au nom de la RGPP, vous annoncez des suppressions de postes. Il y a aujourd'hui un malaise au sein de la police. Il suffit pour s'en convaincre de lire la déclaration de l'un des principaux syndicats de policiers sur les débats autour de la garde à vue : selon lui, la politique du chiffre et ...

Elle a investi, depuis 1998, 84 millions en faveur des transports en commun et, depuis 2004, 34 millions en faveur de la vidéosurveillance et des mesures anti-intrusion dans les lycées ainsi que 70 millions en faveur des commissariats. Vous mettez en cause la compétence générale des collectivités et je ne suis pas sûr que les régions pourront à l'avenir continuer à investir autant d'argent en faveur de la sécurité, qui ne figure pas parmi leurs compétences définies par la loi. C'est un débat que nous pourrions avoir avec vous, mons...

Je me réjouis de vos interrogations et de vos hésitations, monsieur le ministre, mais je reconnais que ce sont des sujets assez complexes. Je siège moi-même à la Commission nationale de vidéosurveillance présidée par l'éminent Alain Bauer, et il me semble qu'il faut engager un dialogue fructueux entre la Commission nationale et la CNIL. Le rapport d'information des sénateurs Courtois et Gautier sur la vidéosurveillance, en 2008, avait conclu qu'il fallait confier ces questions à la CNIL. Cela pose incontestablement des problèmes pratiques, mais je serais étonné que ces deux sénateurs ne défendent...