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...s, malheureusement, plutôt deux ans après, et nous allons le faire, même très rapidement, à l'occasion de cette séance. Toutefois, il faudrait prendre l'habitude, si on le peut, de tenir ses engagements, car cela éviterait ce sentiment de décalage. Nous avons le même sentiment de décalage, quels que soient les bancs sur lesquels nous siégeons, par rapport à l'importante réunion qui s'est tenue à Lisbonne, au mois de novembre. Sans doute est-il fort intéressant de parler aujourd'hui de ce qui s'est décidé à Lisbonne, mais il aurait été encore plus intéressant de pouvoir intervenir juste après sur ce sujet ; même chose en ce qui concerne l'Afghanistan. Le décalage dont je parle est celui qui existe entre les grandes décisions prises par le pouvoir d'État et le rôle que nous devons avoir ici, en qu...
...s un cadre européen. Mais chacun ici et vous êtes tous des spécialistes connaît les limites de l'exercice, pas seulement les limites budgétaires, mais également les limites liées au fait qu'un seul pays, en l'occurrence la Grande-Bretagne fait blocage. Malheureusement, cette agence ne joue pas le rôle qu'elle devrait jouer. Pour ce qui est de la coopération structurée permanente du traité de Lisbonne, qui devait permettre à certains États d'aller plus loin dans le domaine des capacités militaires au sein de l'Union européenne, on ne peut malheureusement que constater le désintérêt à l'égard de cet outil. Certains feront valoir l'accord de Londres, mais là, il y a deux interprétations, monsieur le ministre d'État. Certes, il y a des dispositions positives dans ces deux actes. Pour certains, c'...
...uclier et le glaive, mais ce sont les mêmes qui décident dans les deux cas. Alors que là, la dissuasion c'est la France et, si je suis bien informé, elle ne serait pas nécessairement le bouclier. D'où le problème politico-stratégique fondamental que pose cette affaire, et qui, malheureusement, a été tranché à la légère. J'en viens au troisième aspect qui concerne l'Afghanistan. Lors du sommet de Lisbonne, un certain nombre de dispositions ont été prises concernant ce pays. Pour avoir interrogé des correspondants ou des amis américains, je peux dire que, même chez eux, l'interprétation à donner du contenu des actes de la conférence de Lisbonne est sujette à caution. Je crois d'ailleurs que le vice-président Biden a été obligé de rectifier quelques jours plus tard l'interprétation qui avait été do...