Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "prison" de Jérôme Lambert


3 interventions trouvées.

...our le respect que l'on doit à la représentation nationale, car ce texte contraint des députés de l'actuelle majorité à se déjuger. Ce n'est pas sérieux. C'est tout simplement démagogique. Il faut apporter d'autres réponses et ne pas attendre l'acte de délinquance. Notre collègue Vaxès l'a dit, c'est en prévenant le premier passage à l'acte que l'on évitera la récidive après un premier séjour en prison, car, nous le savons, la prison est le principal facteur de récidive. Malheureusement, madame la ministre, rien, dans votre politique, n'est fait pour la jeunesse. Il n'y a que des cadeaux fiscaux pour les plus puissants. Notre collègue Vaxès a raison, et c'est pourquoi le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche votera la question préalable. (Applaudissements sur les bancs du groupe ...

...x n'a été entrepris pour démentir les conclusions adoptées, il faut le souligner, sans opposition de la part du groupe socialiste. Aujourd'hui, sans études complémentaires et au mépris de ce qui a été déjà étudié, le projet de loi ne table, au fond, que sur une seule chose : l'espoir fondé sur le renforcement de la peur du juge et le retour de la croyance immodérée en l'efficacité de la peine de prison. Cette réponse limitée à la répression est bien mince quand on sait que 31 % des personnes condamnées le sont de nouveau alors que le niveau des peines encourues et celui de celles effectivement prononcées n'ont cessé d'augmenter au cours de ces dernières années. La réponse que vous apportez est d'autant plus dérisoire que la mission avait démontré très clairement que l'arsenal juridique existe,...

demande à Mme la Garde des Sceaux si le projet de loi a fait l'objet d'une étude d'impact. Les différentes études disponibles montrent qu'il n'existe pas de lien évident entre le quantum de la peine prononcée et le risque de commission d'une nouvelle infraction. Le taux de re-condamnation est par ailleurs plus faible pour les condamnés ayant bénéficié d'une peine alternative à la prison. Comment croire, dans ces conditions, que ce projet sera vraiment efficace ? Selon Mme la Garde des Sceaux, 20% des détenus souffrent de troubles psychiatriques et il convient de les inciter fortement à se soigner. Or, aux dires des psychiatres, les soins doivent être acceptés pour être efficaces et il convient de s'interroger sur cette contradiction.