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Il ne faut pas que le débat s'achève et que nous passions au vote sans que soit dénoncé le marché de dupes que l'on nous propose. La loi de 1986 avait pour premier objectif de protéger la liberté, en ne permettant pas que le capital des opérateurs de la TNT soit concentré dans les mêmes mains : voilà le sens de la règle.
Et c'est ça qui vous pose un problème aujourd'hui. On ne peut pas en effet détenir plus de 49 % du capital d'un opérateur dont l'audience dépasse 2,5 % de l'audience totale des services de télévision. Aujourd'hui, vous ne cherchez pas à améliorer les mécanismes anti-concentration, mais à accentuer la concentration au contraire, en prenant prétexte de la progression de la TNT et de l'audience des chaînes qui participent à cette aventure effectivement extraordinaire. Excusez-moi de vous dire, madame Vautrin, avec toute la courtoisie et l'amabilité qui s'imposent, que vous faites un contresens sur la stratégie en cours. Ne soyons pas naïfs : l'intérêt de Bouygues est de faire relever le seuil qui l'empêche de continuer à détenir ces chaînes. C'est ça, la réalité, mes c...
Et vous le savez très bien ! Cette mesure est donc dirigée contre toutes celles et tous ceux qui se sont engagés dans la diversité télévisuelle, et ceux qui, demain, voudraient en faire un instrument de développement pour que l'aventure de la TNT se poursuive dans tous nos territoires. Ce que tentent ici les grands acteurs de l'audiovisuel, c'est de faire main basse sur la TNT, alors qu'à l'origine ils n'en étaient pas les acteurs et que même ils s'en méfiaient. Il faut que les masques tombent, monsieur le président, et qu'on arrête de feindre de ne pas comprendre le sens de ce qui se passe. Demain matin, il faudra que l'opinion français...
Il ne s'agissait pas de la TNT en 1986 !