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... humiliée. Pendant tout le XIXe siècle et le XXe siècle, les Flamands s'efforcent de faire reprendre pied et de redonner une place à leur langue. C'est un processus permanent, qui entraîne de nombreuses évolutions juridico-institutionnelles. Les questions économiques sont également essentielles. Le développement de la langue est souvent associé à la prospérité et au développement social. Or, la Wallonie étant l'économie dominante de l'espace belge au XIXe siècle, le néerlandais ne trouve pas ses marques. Le déclin de la Wallonie, qui commence à la fin des années 1950, suscite de nouvelles revendications linguistiques, d'autant que la Flandre elle-même s'est engagée dans un rattrapage qui va en faire progressivement l'une des régions les plus riches d'Europe. C'est à cette époque qu'apparaît le d...
...de nouveaux problèmes, de nouvelles revendications, vont apparaître. J'ai l'intime conviction que les Flamands ne seront jamais satisfaits dans le cadre actuel de la Belgique ; ils ne pourront être satisfaits que si le cordon belge est coupé ou, tout au moins, largement distendu. J'en veux pour preuve la critique permanente qu'ils adressent aux Wallons, en oubliant que la prospérité passée de la Wallonie a été bénéfique pour la Flandre. L'avenir de la Belgique est donc fait de questions plus que de réponses. Bruxelles y occupe une place majeure. Bruxelles, c'est tout à la fois une ville dont 85% de la population est francophone, la capitale de la Belgique et de la Flandre (la Wallonie a assurément pris une mauvaise décision en choisissant Namur pour capitale), la capitale de l'Union européenne,...