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Au départ, un audit avait recommandé de faire les urgences d'un côté et le programmé de l'autre. Cela ne s'est pas fait notamment à cause de réticences médicales. Il a été décidé ensuite de faire un hôpital unique. Après un énorme travail et beaucoup de dévouement de l'ancienne direction, on a pris sept ans de retard dans la fusion. Si la fusion avait eu lieu et n'avait pas rencontré toutes ces obstructions, notre établissement serait dans une situation meilleure, qu'il s'agisse des soins prodigués ou de ses finances.
Je ne sais pas. J'ai un gros problème pour comprendre qui décide dans les hôpitaux. La communauté médicale ? Les municipalités ? L'agence régionale de l'hospitalisation ? Le ministère ? En tout cas, c'est très long. Nous avons eu beaucoup de réunions très tendues, notamment avec ceux qui opposaient leur force d'inertie à la fusion. Mais il est très difficile de faire marcher un hôpital en sécurité c'est l'essentiel pour nous, médecins sur deux sites. Cela engendre inévitablement des surcoûts, si bien que la seule solution, qui me paraît évidente depuis bien longtemps, consiste en une fusion sur un seul site. Nous avons du mal à recruter. Les gens sont fatigués d'être mobilisés en permanence autour de projets qui n'abo...
Non : les surcoûts auraient été les mêmes sans la fusion.
Quand vous avez l'impression de bien faire votre travail et que l'on ne cesse de vous dire, depuis dix ans, que vous êtes financièrement mauvais, c'est pénible. Il existe une réelle souffrance des personnels médicaux et paramédicaux, parce que la fusion n'a pas abouti. Si nous travaillons dans la fonction publique, ce n'est pas pour l'argent, c'est un choix de vie ! Et quand on vous dit que vous coûtez 40 millions d'euros au contribuable, c'est démoralisant !