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Quelques mots, tout d'abord, pour vous dire la manière dont nous avons travaillé au sein de cette mission d'information. Nous avons procédé à près d'une trentaine d'auditions à Paris, d'experts, de diplomates, d'entrepreneurs et d'universitaires, tant français que latino-américains. La mission s'est rendue dans trois pays, le Brésil, le Chili et l'Equateur, déplacements au cours desquels elle a aussi pu s'entretenir avec de très nombreux responsables et personnalités dont le président Rafael Correa en Equateur. Au Brésil, la mission s'est rendue sur trois sites, São Paulo, premier pôle économique du pays, Brasilia, centre politique, et Curitiba, siège d'une importante communauté française, où Renault, notamment, s'est instal...
... les PME françaises, qui ne cesse d'être affirmée, précisément parce que le souci est de développer un tissu économique pour garantir le développement économique et social sur le long terme. L'échange d'expériences, les liens que l'on peut nouer sont considérés à cet égard comme tout à fait essentiels. De la part des milieux scientifiques aussi, comme on l'a très nettement constaté au Chili ou au Brésil. Il ne tient donc qu'à nous de savoir utiliser ces atouts, vis-à-vis d'une région qui ne demande que ça, qui reste fortement demandeuse de France. Cela étant, outre l'image et la demande, la France a deux types d'atouts qui doivent être préservés et développés selon nous : le fait qu'elle est un pays américain par la Guyane et qu'elle soit de ce fait présente dans un certain nombre d'institutio...
L'Amérique latine représente 2,7 % de notre commerce extérieur. Pour l'Allemagne, c'est 6,9 %. En outre, notre balance commerciale est déficitaire dans toute cette région, y compris au Brésil. Manifestement, notre action politique et diplomatique n'est pas à la hauteur des enjeux. Tout comme le mode opératoire de nos structures, surtout les PME-PMI. Il faut une réflexion stratégique et des moyens. Si on coupe unilatéralement, et sans aucune pertinence, des crédits, on ne parviendra pas à relancer nos échanges.
L'Amérique latine n'est pas homogène effectivement : elle regroupe des pays différents, présentant des niveaux de développement différents. Il nous faut une politique unique mais avec des stratégies différenciées. Le Brésil et le Chili ne peuvent être comparés à l'Uruguay et au Paraguay. La culture était notre acquis, notre « fonds de commerce » quoique l'expression ne soit pas juste. Nous devons nous appuyer sur cette influence culturelle mais sans croire qu'elle est définitivement acquise les nouvelles générations, les nouvelles élites, ne manifestent pas le même attachement et en transformant cet argument en...