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Messieurs, vous nous direz tous deux ce que vous avez pensé de la gestion de l'épidémie de grippe H1N1. Mais, pour commencer, professeur Gentilini, vous avez écrit que le problème majeur en cette affaire vous a paru être le bon usage du principe de précaution. Quel pourrait être selon vous un bon usage de ce principe ?
Je parle, moi, de la sécurité du vaccin. Quoi qu'il en soit, cette étude de l'INSERM a pointé les inconvénients de la stratégie employée. La question se pose désormais de savoir comment on pourrait obtenir un meilleur taux de vaccination. Par ailleurs, vous avez affirmé que les virus H3N2 et H1N1 saisonnier allaient disparaître. Or nous sommes sur le point de fabriquer un vaccin trivalent, permettant de lutter contre ces deux souches et contre le virus H1N1 pandémique. Est-ce vraiment utile ? Enfin, nous avons évoqué la part de la population qu'il était nécessaire de vacciner. Or une disposition du règlement sanitaire international, ajoutée au moment de l'épidémie de grippe H5N1, prévoit...
Ce faisant, vous vous éloignez de l'option américaine consistant à lancer une stratégie nationale de vaccination contre le virus H1N1.
Le nombre de personnels atteints par le virus H1N1 a-t-il été important, au point de désorganiser certains services ? Des services vous ont-ils signalé une quelconque désorganisation ? Disposez-vous d'un référent chargé de la grippe H1N1 dans chaque hôpital ? Des réunions d'information sont-elles organisées régulièrement à destination du personnel ?