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Interventions sur "échec" de Jean-Pierre Door


4 interventions trouvées.

...ceux que vous avez tenus dans votre intervention, madame Lemorton. L'adoption de ce texte, présenté en décembre dernier à l'Assemblée nationale puis au Sénat, qui nous revient en juin, n'a que trop tardé. Il faut en terminer et voter au plus vite cette proposition de loi, parce que les étudiants attendent une première année réformée nous en débattrons et les familles aussi, qui subissent les échecs souvent dramatiques de leurs enfants qui, à l'issue de cette première année, se retrouvent dans une impasse. Il va donc de soi que nous ne pouvons pas voter cette question préalable. Je regrette aussi d'entendre M. Bapt indiquer qu'il ne votera pas cette proposition de loi.

Cette proposition de loi, portée par notre collègue Jacques Domergue avec le soutien de la ministre, est excellente. Elle constitue une avancée importante pour la première année de médecine. Elle changera radicalement les choses, et permettra de lutter contre le gâchis que représente l'échec de nombreux étudiants. Nous sommes relativement satisfaits de constater que l'opposition s'abstiendra. Elle est donc devenue raisonnable, après trois heures de débat. Elle aurait pu voter pour, mais c'est peut-être trop lui demander. Si le débat s'était poursuivi pendant une heure ou deux, peut-être aurait-elle voté pour, comme le fera bien entendu le groupe UMP. (Applaudissements sur les bancs ...

...rgue et plusieurs membres de notre groupe. Madame la ministre, le soutien que vous apportez à ce texte nous satisfait car nous allons enfin engager l'indispensable et urgente réforme de la première année de médecine, dont chacun sait qu'elle est aujourd'hui synonyme de gâchis humain. Comme le souligne le rapport du professeur Jean-François Bach, qui vous a été remis en février dernier, le taux d'échec à l'issue de cette première année atteint près de 80 %, mais, surtout, il n'existe dans ce cas aucune possibilité, ou presque, d'équivalence et de réorientation. Ainsi, chacun d'entre nous connaît des jeunes bacheliers qui ont rêvé d'embrasser la carrière médicale, mais dont l'élan a été brisé après seulement une ou deux années d'études. L'échec est traumatisant pour eux, mais aussi, et peut être...

Demander le renvoi en commission revient à retarder sinon à refuser cette proposition de loi de Jacques Domergue. Ce texte vise, je le rappelle, à améliorer l'entrée dans la filière des carrières de santé. Il est regrettable, madame Lemorton, que vous en oubliiez ainsi l'objectif : l'urgence de répondre au gâchis lié à l'échec à l'issue de la première ou de la deuxième année d'études. Un taux de 80 % d'échec ne vous paraît-il donc pas suffisamment élevé pour que vous souhaitiez le renvoi de la proposition en commission ? Quelle est donc votre arrière-pensée, sinon le choix de l'immobilisme ? Peut-on admettre que tant de jeunes étudiants soient renvoyés dans leurs foyers après un échec à l'issue de la première année ou...